Cactus poétus
Ils sont là les poètes
pour qui sait lire le jeu de jambes de leurs métaphores.
De l’épineuse grammaire de l’existence,
à l’exception qui fait la règle du charabia introspectif,
ils marmonnent dans leurs barbes un verlan châtié,
articulé sur les ruines d’un fiasco et d’un lapsus libérateur.
C’est qu’ils savent que du corps humain,
le cœur est la métropole.
C’est là où tout s’passe, là où il faut être,
et non dans le ghetto des apparences.
Eux,
ils payent le tarif d’une liberté
impensable,
impossible,
aux yeux des myopes
qui ne voient pas plus loin que leur ego
La liberté d’être soi, envers et contre toute attente,
brise l’enclave et l’enclume,
l’entrave et l’écueil des servitudes modernes.
Ils s’attachent, dans l’amnésie générale,
à ne jamais oublier qu’ils ont le choix, toujours.
***
1 : Prologue
2 : Utopie verdict
4 : Les Bouches B
5 : Démons de papier
6 : Brown Baisers