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Billet de blog 15 octobre 2015

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Le livre : Le Pervers le sexe et la société par Malek Gouni

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"LE PERVERS, LE SEXE ET LA SOCIETE". Ce livre est disponible A LA FNAC, CULTURA, AMAZON, librairie du CHAPITRE, SCIENTIA (Belgique), DECITRE, PRICEMINISTER, CDISCOUNTMalek GouniIllustration : Duel au Gourdin de Francisco De Goya, les protagonistes du duel s'enlisent dans la terre. Avertissement Introduction : le passage à l'acte La perversion et le pervers récidiviste La chambre de l'injustice - psychopathologie du quotidien- Psychanalyse des parents - Mariage pour tous - Sur le meurtre du père, Khadafi avait prédit sa mort (en tant que père de la horde primitive), essai sur la décadence de l'Islam et l'énigme du foulard Le secret des bloggueurs - le nom en psychanalyse - Culture et psychanalyse Bonjour Angoisse ! conclusion " Le pervers, le sexe et la société ". Une remarque importante : Le "pervers narcissique" est une tautologie. Puisque tout pervers, ne peut être que narcissique... Tout pervers ne peut être qu'aux prise avec son narcissus. C'est un concept inventé de toute pièce par les revues de psychologie. Avant l'homme traitait la femme d'hystérique, maintenant, la femme traite l'homme de pervers narcissique. C'est une réponse de la bergère au berger. CQFD. EXTRAIT DU LIVRE : - Et comment ça se passe chez les pervers immondes : le pervers exhibitionniste, le pervers voyeur, le pervers " attoucheur ", le pervers pédophile ? Lui, semble avoir compris qu'il a été adopté comme tout le monde. Cependant, il semble qu'il ne se rappelle pas ou qu'il n'y croit pas à ce moment crucial du baptême, ou l'autre est venu le nommer, lui donner un nom, venu le toucher, venu " l'attoucher " avec des mots symboliques. Venu lui révéler qu'il a un père, venu inscrire la perte. Avoir un père veut dire que la perte, la mort est inscrite comme possibilité (c'est la norme, c'est en principe la normose). Devenu adulte, le pervers pédophile va refaire le baptême dans son " église " à lui, il va expérimenter, sur les enfants, filles ou garçons, il ne fait pas de différence, il va toucher, il va attoucher tout ce qui bouge, inceste ou pas, tout y passe. L'inceste c'est une manière pour le père de toucher ses enfants à l'endroit ou lui-même petit garçon, il n'a pas senti la touche au fleuret de la parole de son propre père. Petit garçon, il a dû ressentir, ne serait-ce qu'un instant, le bonheur suprême à l'idée de n'avoir pas de père, et il va s'éclipser à sa manière en tant que père, disparaître dans l'obscurité, disparaître dans les ténèbres et venir " étreindre " les enfants, se prendre pour Eros qui étreint psyché dans l'obscurité sans jamais qu'elle puisse voir son visage. Au moment du passage à l'acte, le père incestueux, n'a pas de visage, il n'est le père de personne et il n'a pas de père, personne ne l'observe, il est comme invisible et rien ne l'arrête. Il vient la nuit se faufiler dans le noir, tel un serpent froid, et il reviendra toutes les nuits, pour lui c'est mille et mille nuits ! Il est poursuivi par une pulsion qui le pousse à toucher tous les soirs un butin, une rente, il touche le salaire du père, à chaque toucher il se met sur le clavier de la filiation, à chaque touche il tue son propre père et hérite de la semence de la honte. Jouir de ses propres enfants, c'est jouir des enfants de son propre père, puisque pour lui, du père au fils il n’y a qu'un pas, le pas du foutre. Il mouille son propre père, il le traîne dans la boue et dans le foutre, il met définitivement un terme à la filiation, plus de père et plus de fils, à chaque touche, il touche ! Il attouchera ses enfants, ses petits-enfants, les enfants des voisins, les enfants de la concubine, les enfants de son frère et de sa sœur. Il contaminera toutes les filiations aux alentours, ça progresse de proche en proche. C'est un destructeur de l'ordre filial, comme on détruirait des ruches d'abeilles. La perversion est prosélyte et "contagieuse".Dans ce livre je consacre un chapitre à Khadafi père de la horde primitive..Ce texte est un écho intéressant au roman de Yasmina Khadra : La dernière nuit du Rais

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