Antoine Daniel célèbre streamer, a un jour dit : « Tous les milliardaires sont des fils de pute ». A-t-il dit ça car il est de gauche ou l’a t’il dit car il est millionnaire ? Qui est devenu millionnaire sans en être un ? c’est à dire sans exploiter les autres. Mais qui peut donc exploiter un pauvre mec devenu millionnaire dans sa chambre ? Au delà du story telling, au delà de la success Story, la personne qui s’est faite exploiter c’est vous et votre ressource la plus précieuse, c’est à dire , votre temps et pas n’importe lequel, votre temps de cerveau disponible.
Beaucoup de mauvaises langues disent que l’économie de « l’influence » est une économie du vide, mais c’est tout le contraire, c’est une économie surchargé qui ne vise qu’un but, influencer votre acte d’achat.L’économie de « l’influence » n’est que la nouvelle forme qu’à pris l’économie de la publicité. Les « influenceur », « streameurs », « créateurs de contenu » ne sont donc pas ce qu’ils prétendent être, ils ne sont que des publicitaires qui ne disent pas leurs noms.Leurs métier consiste à produire la pub la plus attractive possible, celle qui permettra de capter votre attention et votre confiance afin de vous influencer dans votre acte d’achats.
« La communauté », derrière ce jolie euphémisme se cache une jolie manière de décrire sa liste de clients potentiels, celle qui pourra être mise à disposition de n’importe quelles marques pour n’importe quelles prix, sert à créer un lien émotionnel avec le publicitaire(le créateur de contenu) car l’affect est un meilleur moteur d’achats que la raison(https://hbr.org/2015/11/the-new-science-of-customer-emotions?utm_source=chatgpt.com ). Vos « influenceurs » ne sont donc pas vos amis, le semblant de relation para sociale qu’ils entretiennent avec vous en vous disant qu’ils vous aiment, et qu’ils vous doivent tout, ne sont que de vaines palabres qui n’ont qu’un but, maximiser votre engagement, et donc votre temps de cerveau disponible.
Les cas du Marketing caritatif est interessant à observer car l’enfer est plus que jamais pavé de bonnes intentions. Effectivement, quand une marque et un « un créateur de contenu » se rendent compte que ce dernier peut convaincre sa communauté de lever des millions d’euros, ils se rendent compte du véritable pouvoir d’influence qu’il a et ceci est évidemment par la suite pris en compte dans leurs négociations. On pourrait penser que cette situation est win win. Et ça l’est pour l’entreprise et le créateur de contenu, mais peut on honnêtement poser la question de savoir si ça l’est pour le spectateur ?Abusez de la relation para sociale qu’entretiennent les « créateurs de contenu » avec leurs « communautés », afin d’inciter à l’acte d’achat a travers des biais émotionnel est il un modèle de société sain ?Que donc faire face à cette économie du surplus ?
Du surplus économique, c’est à dire du profit, et du surplus informationnel, à travers tout le contenu que chaque jours nous sommes invités à consommer.
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