Les multiples circonstances qui peuvent nous placer dans l’impossibilité de voter sont de natures différentes, telles une absence, la maladie, un déplacement, un engagement antérieur, un événement familial. Si les causes de ce qui nous empêche de répondre à l’invitation qui nous a été faite sont pour la plupart compréhensibles, l’une d’entre elles l’est moins : c’est l’indécision. L’existence nous amène souvent à faire des choix.
Certains n’ont guère de conséquences, comme un spectacle, un restaurant, un vêtement, un événement familial, un engagement antérieur, un voyage, que sais-je ! D’autres par contre sont plus essentiels et engagent le cours de notre vie : un métier, un emploi, un compagnon, une descendance.
Limitons-nous à un exemple banal. Nous nous trouvons en voiture, sur une route et, à un endroit, deux voies s’offrent à nous. Nous devons continuer à avancer, faute de quoi nous bloquons la circulation et pouvons même provoquer un accident. Il est nécessaire de se déterminer. Dans le cas du vote, il nous faut juger de l’option à retenir et, parfois, nous résigner à choisir entre deux maux.
Si l’on en est incapable, on est indigne de disposer d’un droit qui est refusé à des millions de personnes. N’oublions pas que tant d’individus ont combattu pour l’avoir et que, dans cette lutte, certains ont sacrifié leur vie. Quoi qu’il en coûte, faisons entendre notre voix, ne laissons pas d’autres décider pour nous, votons !