Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
Le droit français dispose d’une mesure privative de liberté, la rétention administrative. Celle-ci permet à l’administration de maintenir un étranger dans un centre de rétention pendant une durée limitée qui peut exceptionnellement atteindre 120 jours. Il existe un autre usage de ce terme « retenue », dans un cadre moins contraignant mais plus commun, qui désigne la punition infligée à un collégien pour manquement à la discipline ou travail insuffisant.
Début octobre 2025, certains organes de presse et plusieurs réseaux dits sociaux nous ont informés d’une possible libération prochaine d’Israéliens « retenus » à Gaza. On mesurera l’ignominie de cette phrase en considérant quelques chiffres :
Lors d’une attaque perpétrée le 7 octobre 2023 sur le territoire d’Israël, 251 personnes ont été enlevées, emmenées dans la bande de Gazaet détenues dont certaines plus de deux ans.
Depuis, 148 ont été libérées.
58 sont décédées.
48 sont toujours prisonnières. Une vingtaine d’entre elles seraient encore vivantes, formule délicate pour ignorer celles qui ont déjà succombé.
Des misérables appellent « libération » ce qui se borne parfois à la remise de dépouilles. Voilà ce que des plumitifs aussi ignobles qu’incapables qualifient de rétention. Faute de pouvoir être « retenus » à leur tour, qu’ils se taisent et se hâtent de retourner à l’école.
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