Le 19 septembre 2023, l’armée azerbaïdjanaise a mené une offensive éclair dans l’enclave du Haut-Karabagh. Pour sauver leurs vies, plus de cent mille Arméniens ont quitté ce territoire. Abandonnant la région où ont vécu leurs l’ancêtres, laissant maisons, terres, biens, ils ont fui vers l’inconnu sans ressources, sans vivres, sans soutien. Il s'agit là d’un nouvel épisode de la guerre d’extermination des Arméniens menée depuis 1894 par la Turquie et, aujourd’hui, avec le concours de son vassal, l’Azerbaïdjan.
Les réactions de la communauté internationale à ce crime contre l’humanité au début du XXIème siècle sont des plus mesurées. Il est vrai que la justice ne pèse guère comparée à la sécurité de nos approvisionnements énergétiques, l’Azerbaïdjan étant riche en ressources pétrolières et gazières.
Il faut hélas remarquer que, dans le concert de tous ces grands indifférents, notre pays, berceau des droits de l’homme, parvient à se distinguer. Nos médias et dirigeants s’attachent avant tout à nous mettre en garde contre la catastrophe cosmique qui menace de balayer notre espèce : les punaises de lit. Honte ineffaçable à tous ces êtres sans âme !