Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
Au matin du 8 février 2025, on a appris sur des radios qu’une cinquième vague de libérations était en cours à Gaza. Ceux qui s’expriment de la sorte sont-ils conscients de ce qu’ils racontent ? Depuis l’entrée en vigueur le 19 janvier d’un cessez-le-feu, Israël et le Hamas ont procédé à des échanges de prisonniers. Les Palestiniens libérés sont des détenus, les Israéliens, eux, sont, pour l’essentiel, des civils enlevés de leurs habitations. Certains journalistes semblent aussi incapables de faire la différence entre quelques rares gouttelettes et des vagues. Pour chacun de ces échanges, l’effectif palestinien se chiffre en centaines tandis que les Israéliens ont été relâchés trois par trois. Soixante des capturés sont restés prisonniers et plusieurs dizaines ont été assassinés par leurs ravisseurs. Comment peut-on encore appeler journalistes les individus qui, avec ce besoin constant d’enflure, par sottise ou à dessein, persistent à tenir, sous le nom d’informations, des propos aussi approximatifs ?
Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.