UN ISLAM CONQUÉRANT
LA LÉGISLATION
1 – L’article premier de notre Constitution stipule : La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances
2 –La loi du 9 décembre 1905 est le texte fondateur de la laïcité en France. Elle acte la neutralité de l’État vis-à-vis de l’ensemble des religions.
- Article 1er: « La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes ».
- Article 2 : « La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte ».
La puissance publique a pour mission de veiller à ce que les pratiques religieuses ne contreviennent pas à l’ordre public.
3 – L’article L.141-5-1 du Code de l’éducation dispose ceci :
Dans les écoles, les collèges et les lycées publics, le port de signes ou de tenues par lesquels les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse est interdit.
RÉPUBLIQUES ISLAMIQUES
Plusieurs États ont l’Islam pour religion d’État et, pour loi, la loi islamique, la Chariah. On peut citer : la République islamique d’Iran, la République islamique de Mauritanie et la République islamiste du Pakistan. En Iran, une « police des vêtements inhabituels » sanctionne les femmes qui ne portent pas le voile dans les lieux publics. Le fait que de nombreuses Iraniennes ont été assassinées pour ne pas avoir correctement couvert leurs cheveux n’empêche pas l’Agence de presse de la République islamique de dénoncer une police des vêtements en France. Il est inadmissible que des intégristes osent assimiler l’interdiction de l’abaya et du qamis à celles imposées par la police des vêtements qui, elle, tue.
Il est possible que des jeunes de confession musulmane choisissent ces vêtements pour le confort qu’ils procurent, comme l’adoption d’une mode jugée plus esthétique ou parce qu’ils seraient plus décents que d’autres. Mais le caractère religieux de ces tenues est indéniable et, en conséquence, la législation de notre pays les interdit dans nos écoles.
AUTORITÉS RELIGIEUSES
Ce sont très précisément les déclarations de certains responsables musulmans qui prouvent ce caractère religieux. Au micro de BFMTV, Abdallah Zekri, vice-président du Conseil français du culte musulman (CFCM), a déploré l’interdiction de l’abaya et du tamis : « Si vous allez dans certains magasins, vous trouvez des abayas. C’est une robe longue et ample à la fois. […] Pour moi, l’abaya n’est pas une tenue religieuse, c’est une forme de mode […] Je pense que le ministre aurait pu échanger, demander l’avis des responsables religieux […] Le ministre parle, il s’agite, mais il faut qu’il y ait un texte qui précisera comment il veut interdire l’abaya et ses motivations ». Si ces tenues n’ont rien de religieux, pourquoi des responsables religieux s’autorisent-ils à juger des décisions de notre République ?
Examinons maintenant les noms que nous employons communément. En langue arabe, Taleb signifie simplement étudiant, pas nécessairement en théologie. En pachto et en ouzbek, il désigne un élève en théologie dans une madrasa, université théologique musulmane. En 2001, un nouvel épisode de la guerre d'Afghanistan a mis au pouvoir les Talibans, des fondamentalistes islamistes regroupés dans une organisation militaire, politique et religieuse dénommée l' Émirat islamique d'Afghanistan. Ils ont gouverné l’Afghanistan entre 1996 et 2001 puis à nouveau depuis 2021. Ces intégristes ont, eux, compris que c’est l’Éducation qui forge une Nation. Ne leur abandonnons pas la nôtre !