Le territoire de Gaza est une étroite bande de terre de 45 kilomètres de long, d’une superficie de 360 kilomètres carrés, sans ressources naturelles et dont la moitié est désertique. Jusqu’en 1949, il a été administré par l’Égypte et comptait alors trois cent trente mille habitants. Dans les années suivantes, plus de huit cent mille Juifs, établis depuis des siècles dans divers pays arabes, les ont quittés, volontairement ou sous la contrainte. Ces réfugiés ont été intégrés dans différents pays d’accueil.
De 1957 à 2005, ce territoire était occupé par l’État d’Israël. En 1994, l’accord de Jéricho-Gaza avait investi la nouvelle Autorité nationale palestinienne de pouvoirs limités. Celle-ci s’était alors installée à Gaza. En 2006, le Hamas a remporté le scrutin élisant le nouveau Conseil législatif palestinien. Dix-sept plus tard, il n’y a pas eu d'autre consultation du peuple de Gaza. Des roquettes ont souvent été lancées depuis Gaza vers Israël. Depuis 2007, avec la complicité de l’Égypte, Israël impose un blocus à Gaza. Les réfugiés palestiniens de 1948 y avaient fait souche. En 2023, leurs descendants sont 2,2 millions à survivre dans ce territoire, sans emploi ni ressources.
Le 7 octobre 2023, des terroristes du Hamas ont pénétré en Israël depuis Gaza et y ont assassiné plusieurs centaines de civils. Ces Islamistes fanatiques, installés dans des souterrains bien équipés sous la frontière entre Gaza et le Sinaï égyptien, laissent les Gazaouis sous les représailles israéliennes.
Douze États arabes du Moyen-Orient couvrent 4,9 millions de kilomètres carrés, avec une population totale de 282 millions de personnes. Ils ont choisi la guerre plutôt que d’aider leurs frères gazaouis à créer leur propre État. Le nombre des habitants de Gaza est inférieur à un pour cent de la population du Moyen-Orient arabe et la superficie du territoire de Gaza s'élève à un dix-millième de celle de cette région.