Un élève d’un lycée professionnel des Yvelines était harcelé par deux de ses condisciples. En dépit de multiples demandes des parents, l’administration n’a pas réagi. Pis, le rectorat leur a envoyé un courrier menaçant. L’élève s’est suicidé.
Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
Un élève d’un lycée professionnel des Yvelines était harcelé par deux de ses condisciples.
À la mi-mars, ses parents rencontrent la direction de l’établissement.
À la mi-avril, dans une lettre adressée au proviseur du lycée, ils s’inquiètent de ne constater aucune évolution dans la situation de leur fils. Ils menacent : « Nous allons porter plainte et vous considérer comme responsable si une catastrophedevait arriver à notre fils ».
Le 12 avril, une main-courante est déposée au commissariat de Poissy.
Quinze jours plus tard, les parents ont reçu du rectorat de Versailles ceci : «Les propos que vous avez tenus […] sont ont inacceptables ». Ceux tenus par ce rectorat sont ignobles.
Le 5 septembre, l’adolescent s’est suicidé.
Les fonctionnaires qui n’ont pas réagi face à ce harcèlement mortel se sont par ce courrier, à mon sens, retranchés de l’espèce humaine. Si l’enquête ordonnée par le ministre de l’Éducation concluait à leur responsabilité, une sanction s’impose. Un blâme avec inscription au dossier semble le minimum.
Si, par extraordinaire, ces personnes ont une conscience, qu’elle les tourmente jusqu’à la fin de leurs jours.
Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.