Alexis Carrel, biologiste et médecin français, a reçu en 1912 le Prix Nobel de physiologie ou médecine pour ses travaux sur la suture vasculaire et la transplantation d'organes, ainsi que ses contributions à la chirurgie expérimentale. Par ailleurs, il avait traité de l'eugénisme dans certaines de ses œuvres, notamment en 1935, dans L'Homme, cet inconnu. En voici quelques extraits :
Sur la nécessité de l'élimination des individus jugés "inférieurs" :
« Il faudrait supprimer les individus nuisibles. L'anomalie mentale et la criminalité sont des maladies comme la tuberculose ou le cancer. L'avenir d'une civilisation dépend de la qualité biologique des individus qui la composent. »
Carrel suggère ici que certaines personnes présentant des troubles mentaux ou comportementaux devraient être éliminées de la société pour préserver ce qu'il considère comme la "qualité biologique" de la civilisation.
Propositions sur le contrôle de la reproduction :
« La reproduction des êtres tarés, déséquilibrés et criminels ne doit pas être laissée au hasard. »
La reproduction doit être contrôlée pour éviter, selon lui, la prolifération de ce qu'il juge être des individus "défectueux".
Encouragement d'une sélection des plus aptes :
« Une société capable d'imposer des restrictions rigoureuses à la procréation des êtres inférieurs doit aussi favoriser la reproduction des individus valables. »
Une sélection positive doit favoriser la reproduction des individus qu'il considère comme "valables" afin de renforcer la qualité génétique de la population.