Pépère François ne sait plus comment faire pour rattraper ses conneries, pour être poli, ses malhonnêtetés;
il voit bien que sa collaboration étroite avec le Kapital le mène droit sur un siège éjectable; que son cinéma écolo est feint, qu'il n'y croit pas lui même;
ses larbins prennent le devant et lancent des espèces d'appels au secours pas vraiment concluantes;
voyant que la mayonnaise ne prend décidément pas, il descend directement dans la fange la plus abjecte, celle des chasseurs du dimanche, celle qui ne fait pas de différence entre un sanglier et un promeneur, un des fonds de commerce de la fifille à son papa;
Pépère sous ses airs bonhomme est un malfaisant, un auto-illuminé, qui sans une opportune histoire de fesses n'aurait jamais profité des projecteurs;
la forme ne suffit pas à faire oublier le fond; son prédécesseur, avec la vulgarité en plus, n'aurait en tout cas pas pu faire mieux, et le fait que celui-ci aurait sans aucun doute fait pire ne doit pas dédouaner notre Pépère opportun;
c'est Mémé qui le dit, et là ça craint vraiment pour lui.