Inoubliable Mitterrand !
Le 10 juin 1994, Mitterrand se rend à Oradour sur Glane et y prononce un discours à l'occasion de la commémoration des 50 ans du massacre des villageois par les nazis. Pendant ce temps là, au Rwanda se déroule un génocide qu'il juge sans importance et dont il est complice.
Résumé éditeur (source : Babelio)
Ce livre est une analyse approfondie des implications politiques françaises au Rwanda, des soutiens militaires, des relais médiatiques et intellectuels à un nazisme africain et de leurs conséquences ultimes : la réalisation du génocide des Tutsi en 1994. La Nuit rwandaise, c'est l'histoire de l'abandon d'une minorité désarmée, l'holocauste de civils livrés sans défense à un Etat qui tuait "au nom de la race". Un holocauste attendu, prévu, pensé par ceux qui orchestraient cet abandon. En France, les coulisses du génocide sont toujours dans la nuit. L'implication des autorités françaises dans une telle horreur est trop "inimaginable" pour que les Français se fassent la violence de contester un discours lénifiant et rassurant. Ils se sont ralliés à la raison d'Etat. Des journalistes orchestrent la désinformation et manipulent l'opinion française. Des parlementaires assassinent la mémoire, enterrent le scandale avec une mission d'information conçue pour cela. Des sociologues et des historiens cautionnent cette mascarade. Des humanitaires préfèrent se taire devant les subventions et la raison d'état. Des homme politiques brandissent "l'honneur de la France" et dénoncent ses ennemis. C'est, après les dissimulations de la mission Quilès, une mise au point essentielle sur l'implication française dans le génocide des Tutsi.
Biographie de Jean-Paul Gouteux (source : Wikipédia)
Jean-Paul Gouteux est un entomologiste médical français et chercheur en entomologie médicale à l’Institut de recherche pour le développement (IRD). Avant son décès, il occupait un poste au Laboratoire MAT de l’Université de Yaoundé.
Durant les années 1970, il est rédacteur de la revue d'extrême gauche conseilliste Pour le pouvoir international des conseils ouvriers, et coopérant au Kivu (ex-Zaïre). Par la suite, il a travaillé et résidé dans plusieurs pays d’Afrique tels le Congo, la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, Centrafrique et le Cameroun.
À partir de 1994, il a écrit dans des journaux engagés à gauche (notamment Initiative républicaine, Charlie Hebdo, Politis), voire à l'extrême gauche, comme le journal trotskiste Rouge.
Il collabora à de nombreux programmes de recherche médicale dans ces divers pays, et participa depuis 1994 aux initiatives citoyennes pour faire la vérité sur le drame du génocide au Rwanda. C'est ainsi qu'il rejoignit l'association Survie en juillet 1994. Il a milité contre le négationnisme et la banalisation des génocides à travers plusieurs ouvrages et articles. Ses contributions portent principalement sur le génocide perpétré contre les Tutsi au Rwanda, l'implication française dans cet événement et la désinformation qui l'entoure.
Le 7 avril 2007 est paru le premier numéro d'une revue annuelle baptisée La Nuit rwandaise (en référence au titre de son ouvrage).