On n'en attendait ni plus ni mieux. Mais il confirme sa descente de l'Olympe, dans le capharnaüm de droite.
"Make France great again" / "Que la France reste la France", pas de liberté sans ordre, l'uniforme à l'école, le "réarmement", ...
Voilà une vision de Président. Mais tout au long de son long discours d'autosatisfaction, Macron a montré que le vrai chef de gouvernement, donc le vrai premier ministre, c'est lui, que le vrai chef du grand parti de droite, c'est lui.
La République est orpheline : elle n'a plus de Président. Mais Macron a montré qu'il ne manquait pas d'imagination : il inaugure pour la fin de son quinquennat une nouvelle forme de cohabitation : un premier ministre en chef et un premier ministre adjoint, qui vont "agir, agir, agir", c'est à dire "parler, parler, parler" et de temps en temps "faire un coup". En attendant, le RN et ses proches se lèchent les babines, la gauche ne bouge pas, et les Sarkosistes (Sarkozy lui même peut-être ?) se mettent à rêver de pouvoir absolu ... et les immigrés se noient en mer et les sans-abri meurent dans les rues, et les étudiants ont faim et froid, et les hôpitaux sont débordés, et les enseignants sont dénigrés, et le peuple est méprisé, et, "en même temps" les goinfres s'enrichissent aux dépens du peuple.
Quel gâchis ! Quel désastre !