Solution
Dans la salle, il y a des personnes vaccinées et des personnes non vaccinées mais avec un test négatif.
1ère réponse : cette histoire est une infox. FAUX
2ème réponse : un des tests est faussement négatif et la personne contaminée ne le sait donc pas. POSSIBLE, mais peu probable.
3ème réponse : les personnes testées ne sont donc pas contaminées, donc pas contagieuses. Parmi les personnes vaccinées, il y en a au moins une qui est contaminée, sans symptômes. Elle ne sait donc pas qu’elle est contagieuse. En contact avec une personne testée, elle la contamine. POSSIBLE ET PROBABLE.
Moralité : le passe ne protège pas réellement les personnes non vaccinées et seulement testées.
Le passe sert donc surtout à habituer les gens à être surveillés en permanence, dans leur vie privée.
Conclusion : il y a deux possibilités :
Ou bien notre cher ( il nous coûte un pognon de dingue !) président est tellement intelligent qu’il ne prend pas le temps de réfléchir
Ou bien notre cher ( il nous coûte un pognon de dingue !) président le fait exprès.
Conclusion de la conclusion : notre cher ( il nous coûte un pognon de dingue !) président se moque de nous et nous prend tous pour des imbéciles.
Commentaire
Comprenons bien où est le risque de contagion et quelles sont les protections réelles apportées par la vaccination et le passe.
Cela est d’autant plus urgent que dans le décret du 19 juillet, il est indiqué que le port du masque n’est pas obligatoire dans les lieux contrôlés par le passe. Or une personne vaccinée peut être contagieuse sans le savoir, et donc contaminer une autre personne dont le passe atteste d’un test négatif récent. Comme plusieurs discours laissent penser le contraire, il se pourrait bien que ce décret soit en fait une source de danger.
Ne confondons pas plusieurs attitudes très différentes au fond :
- les personnes qui hésitent sur le vaccin, car elles ont des doutes sur ses effets à moyen et long terme. Cette position se comprend, car on n’a évidemment pas le recul nécessaire pour avoir une idée des effets à moyen et long terme. Sans compter qu’il y a bien trop d’argent en jeu autour de la vaccination, et que, depuis plus de 18 mois, on a entendu un très grand nombre de contre vérités. Et les incertitudes exprimées à juste titre par les scientifiques ont été trop souvent détournées de leur sens par des récupérateurs « indélicats » pour alimenter des infox.
- les personnes qui refusent le vaccin par principe. Parmi eux il y a des complotistes qui suggèrent par exemple que le vaccin est un moyen sournois de nous inoculer une surveillance ( la 5G a même été invitée dans ces discours)
- les personnes qui refusent le passe, comme atteinte aux libertés individuelles. Et, là aussi, il y a des personnes « indélicates » qui essayent de récupérer ce refus en allant jusqu’à arborer une étoile jaune …(qui n’a évidemment rien à voir ici), à moins que ce soit de leur part une tactique vicieuse pour discréditer les opposants au passe.
- les personnes qui se révoltent contre l’attitude d’impéritie, d’improvisation, d’incohérences et de manque à la fois de préparation et de discernement des décisions du gouvernement, qui met « tout le monde dans le même sac ». Les conséquences les plus claires sont des attitudes d’égoïsmes qui aboutissent à des imprudences parfois catastrophiques (voir la recrudescence des foyers d’infection, par exemple).
Le gouvernement a tellement menti, sciemment – rappelons-nous par exemple les discours sur l’inutilité voire le danger de port du masque – a été incapable d’accompagner ses décisions d’une intendance efficace, a laissé les personnels soignants sans protection pendant de longues semaines, etc., qu’il n’est plus en mesure, aujourd’hui, de faire appel à la solidarité de façon crédible. Et il prend la seule mesure qu’il est capable d’imaginer : imposer la vaccination à presque tout le monde, mais pas à la police par exemple (et pourquoi?) ; contrôler tout le monde ; transformer les gens en auxiliaires de police ; menacer de punitions, bref, diviser et créer une atmosphère délétère dans une société qui n’en a vraiment pas besoin.
Alors qu’il aurait été possible de construire une vision – devenue parfaitement utopique par la faute du gouvernement – de société solidaire et consciente du terrible danger de cette pandémie, qui serait clairement informée des risques réels et des progrès scientifiques. Alors on aurait pu proposer plusieurs possibilités raisonnables de protection – tests ciblés préventifs, vaccination, gestes « barrière », abstention de participer à des regroupements où l’on peut soit présenter un risque soit être confronté à un risque etc., – parmi lesquelles chacune / chacun pourrait choisir, librement et intelligemment les combinaisons les plus efficaces selon les situations particulières où elle / il se trouve.
Des « boîtes à idées » organisées localement pourraient être évaluées régulièrement par des scientifiques – épidémiologistes, virologues, médecins – pour servir à construire des tableaux de recommandations concrets et utiles.
Mais tout ce qui nous reste, malheureusement, c’est un décret et un projet de loi, à la fois insuffisants du point de vue sanitaire, et excessifs du point de vue des libertés individuelles.