Je dédicace ce livre
à tous ceux qui ont cru en Emmanuel Macron
et à tous ceux qui n'y ont jamais cru
Le mensonge est constituant de la personnalité d’Emmanuel Macron. N’a-t-il pas, avec virtuosité, trahi son mentor François Hollande. Dès les premières pages de son petit livre tricolore Révolution le candidat trompe ses admirateurs. Il jure – rien de moins – qu’il ne fera pas comme ses prédécesseurs « un catalogue de promesses non tenues ». Dans son manifeste comme dans ses discours, il aligne 165 engagements. François Mitterrand s’était limité à 100 !
L’auteur autopsie le Président oublieux de ses écrits comme de ses dires qui s’est, sans gêne, renié.
Il avait promis de donner un nouveau souffle à la démocratie. Il a renoncé sans même combattre. Il promettait d’utiliser le referendum pour rendre la parole au peuple. Il a capitulé et a accouché d’un grand débat dont il a été le centre et d’une Convention citoyenne qu’il a trahi (encore).
Paris ne devait plus imposer ses vues à la France. La « dévolution » était à l’ordre du jour… mais Jupiter trônait sur son nuage. Il a gouverné en faisant fi du Parlement et des corps intermédiaires. Il a multiplié les ordonnances, les décrets et les Conseils de défense.
Il devait réconcilier la France, c’était le sous-titre de son livre. Il a insulté la part la plus modeste du territoire. Il voulait réconcilier les mémoires il les a fracturées.
La dette publique laissée par ses prédécesseurs lui donnait « le vertige ». En ses deux premières années il a fait aussi « mal » que François Hollande en cinq ans.
Le débat sur les retraites ne devait porter ni sur l’âge de départ, ni sur le nombre de trimestre. On connait la suite. Il était opposé à la dégressivité des allocations de chômage comme à la réduction du nombre de mois indemnisés. Il a fait les deux.
« La santé n’a pas de prix » mais 5 700 lits ont été fermés en 2020 et le personnel désespéré démissionne. Le « pass sanitaire ne saurait être obligatoire pour accéder aux lieux de vie ». Quelques jours plus tard… il entrait en vigueur.
Le bilan est cruel pour ce Président qui voulait refonder la France, l’Europe et pourquoi pas le monde.
Ceci n'est que l'introduction de l'analyse du quinquennat qui comprendra des extraits de mon livre soit une vingtaine d'épisodes.
Demain épisode 1 : Pourquoi l'élu de 2017 est un stagiaire
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