D'après le philosophe Francis Bacon pionnier de la pensée scientifique moderne, « la science véritable est la science des causes ». il soutient l’« interprétation de la nature », où l’observation directe des faits enrichit le savoir. La science de l'homme est la mesure de sa puissance, parce qu'ignorer la cause, c'est ne pouvoir produire l'effet. On ne triomphe de la nature qu’en lui obéissant ; et ce qui, dans la spéculation, porte le nom de cause, devient une règle dans la pratique.
Depuis quelques temps est apparu une science nouvelle « la science des conséquences » c’est une science de la théorie du remplacement dont les études ne sont plus basées sur l’observation et le mode de preuve mais sur des certitudes politiques et religieuses. L’argumentaire de ces nouveaux apôtres de la fin du monde s’articule essentiellement sur les bonnes vieilles méthodes de manipulation des esprits crédules c'est-à-dire par la peur et la culpabilisation.
Relayée par des médias, incompétents en matière scientifique et toujours à l'affut d'énormités, ils se font volontiers l'écho des affirmations catastrophiques de certains prédicateurs en mal de publicité. Nos compatriotes sont alarmés par ces propos qui trahissent les connaissances scientifiques très fragmentaires que nous possédons actuellement sur le climat.
Ils présentent les choses comme si elles étaient sûres et certaines, alors qu'il n'en est rien. Loin de là. Au contraire, le débat fait rage dans le milieu scientifique, mais les médias se gardent bien de présenter un véritable débat contradictoire preuve de leur soumission aux lobbies du green business.
Il est temps de corriger un certain nombre de contre-vérités proférées et répercutées par des journalistes sommaires, de nos Saint-Jean de l'Apocalypse qui n'ont, eux non plus comme les représentants du GIEC, aucune des qualifications nécessaires pour juger des avancées actuelles de la science dans ces domaines difficiles et très pluridisciplinaires.
Comme Saint Thomas, nous ne croyons que ce que nous voyons.
Alors, allons voir ce que nous disent vraiment les scientifiques indépendants, les climatologues diplômés censurés par les médias.
Suivez le guide dans cette introduction très pédagogique, inspirée d'un texte de Roy W. Spencer (Chercheur Principal à l'Université de l'Alabama Huntsville, source), un très bon spécialiste en la matière :
A) Comment fonctionne l'effet de serre ( modèle classique) ?
Etape 1 - Le grand principe : L'équilibre radiatif
Tout est dit sur le dessin ci-contre .
1) Placée dans le vide inter-sidéral, la Terre ne peut recevoir de chaleur en provenance du Soleil que par le biais de radiations lumineuses : le flux solaire incident.
2) Si la Terre (ou toute autre planète) n'avait aucun moyen de se débarrasser de cette énergie incidente qui lui parvient perpétuellement du Soleil, sa température augmenterait indéfiniment... Mais en fait et heureusement pour nous, la Terre ainsi irradiée, parvient à éliminer tout ou partie de l'énergie incidente. Comment fait elle ?
3) La Terre réchauffée par les rayons solaires, émet vers tout l'espace des radiations infra-rouges comme tout corps réchauffé au dessus du zéro absolu (0K). Ce rayonnement émis vers l'espace permet à la Terre de se refroidir.
4) L'équilibre est atteint, c'est à dire que la température de la Terre reste constante quand la quantité d'énergie incidente (venant du Soleil) est égale à la quantité d'énergie perdue par rayonnement infra-rouge émis vers l'espace. Je complète le texte de Spencer en remarquant que la terre se débarrasse aussi d'une partie du flux solaire incident en le réfléchissant suivant un paramètre appelé l'Albedo. L'émission infra-rouge est, elle, caractérisée par un paramètre appelé l'émissivité.
5) Cet équilibre entre ce qui parvient sur la Terre et ce qui s'en échappe, s'appelle "l'équilibre radiatif". Notez que, dans ce schéma, et c'est la grande différence avec les idées de O. G. Sorokhtin, G. V. Chilingar et L. F. Khylyuk exposées plus bas, les échanges sont fondamentalement radiatifs et non convectifs.
6) L'introduction des "gaz à effet de serre" générés par les activités humaines est supposée affecter cet équilibre radiatif. Autrement dit, on pense que les gaz à effets de serre, générés par l'activité humaine (et même sa respiration.), empêchent la Terre de se refroidir suffisamment, ce qui conduit au réchauffement global. Nous dit-on. Vous verrez ci-dessous que cette idée est énergiquement mise à mal par la théorie de Miskolczi (2008) sans compter les objections fondamentales émises par deux autres physiciens allemands.
Etape 2 - Le déséquilibre radiatif en quelques chiffres ...
Question : Ainsi, nous (les hommes) sommes supposés avoir détruit l'équilibre radiatif de notre belle planète bleue en injectant inconsidérément du CO2 et d'autres GES (gaz à effet de serre) dans son atmosphère...De combien aurions nous perturbé cet équilibre ?
Réponse : On estime que le taux de refroidissement (par émission d'infra-rouges) qui est normalement d'environ 235 Watt/m2 aurait été réduit d'environ 1,6 Watt/m2 par l'accumulation du CO2 anthropogénique dans l'atmosphère depuis le début de l'ère industrielle. Mais nous ne sommes plus au début de l'ère industrielle et compte tenu de l'augmentation de température déjà observée (+0,6 °C /100 ans), nous n'en sommes plus, actuellement, qu'à un déficit de 0,8 Watt/m2 que la Terre devrait rattraper en se réchauffant encore plus... disent les tenants de la théorie de l'effet de serre.
Question : Sommes nous absolument certains de l'existence et de la valeur de ce déséquilibre radiatif aussi appelé "forçage radiatif" ? L'avons nous mesuré ?
Réponse : Non. Les instruments actuels en orbite autour de la planète ne sont ni assez sensibles ni assez précis pour détecter de si faibles variations (je rappelle ici que Roy Spencer qui affirme cela est un spécialiste des mesures satellitaires). Ces déséquilibres radiatifs de 1,6 ou 0,8 watt/m2 résultent de calculs purement théoriques. Nous n'en avons pas la preuve expérimentale directe.
Question : Quelle est (ou serait) la conséquence directe de ce "forçage radiatif" sur la planète en terme d'accroissement de température ?
Réponse : Si toutes les choses restaient égales par ailleurs, c'est à dire si la Terre ne réagissait pas par l'intermédiaire de rétroactions positives ou négatives à un léger réchauffement, l'effet d'un doublement de la proportion du CO2 dans l'atmosphère (peut-être obtenu à la fin du siècle) serait très faible. La température de la planète augmenterait d'environ 0,56°C (Ou 1°F. certains disent 1,2°C). Pour avoir une idée précise de la contribution humaine, pensez que l'homme rajoute une molécule de CO2 pour 100.000 molécules d'air, tous les cinq ans. C'est une contribution minuscule.
Question: Mais, alors, comment se fait-il que l'on nous promette des hausses de températures très supérieures, de l'ordre de 2 à 4°C, voire 5 ou 6°C?
Réponse : Le problème c'est que, sans doute, la planète (océans, sol, végétation, biotas etc.) peut réagir à une aussi faible variation de température. Par exemple, on peut assister à une modification de l'ennuagement à basse altitude qui protège du Soleil ou, au contraire, à haute altitude qui augmente l'effet de serre. Les océans réchauffés peuvent dégazer du CO2 et enrichir encore l'atmosphère en vapeur d'eau qui est un puissant gaz à effet de serre, la végétation peut aussi réagir etc. Ces réactions de la planète peuvent s'opérer soit en essayant de contrer la montée des températures (rétroactions négatives) soit, au contraire, en l'amplifiant (rétroactions positives). Tout le problème est là. Et là aussi se trouvent les principales incertitudes des modèles climatiques qui font des prévisions, comme ceux du GIEC.
Les modèles d'ordinateurs actuels ont choisis presque toujours des scénariis avec des rétroactions positives, donnant ainsi lieu à des prévisions alarmistes, d'où les +4° à +5° prévus par le GIEC au lieu des +0,56°C provoqué par le CO2 seul.
Etape 3 - Les incertitudes des modèles de l'effet de serre :
Tout d'abord, il n'y a pas qu'un seul modèle de l'effet de serre, mais bien plusieurs (voir, par exemple, celui de Lindzen, cité plus bas). Et ces modèles ont considérablement évolué au cours du temps. Partant de l'hypothèse d'Arrhénius (1896, voir ci-dessous) les modèles font maintenant appel aux principes fondamentaux de la théorie des radiations. Ils impliquent aussi la convection des masses d'air (et de gaz à effet de serre) dans l'atmosphère.
Toute la difficulté réside dans la compréhension et dans la description de ce qui se passe exactement dans l'atmosphère. Ainsi, par exemple, on tient compte du fait que l'atmosphère de l'équateur, très riche en vapeur d'eau, donne moins d'importance au CO2 anthropogénique. C'est l'inverse pour les pôles Nord et Sud où l'air est plutôt sec. De même, il faut savoir ce que deviennent les molécules de CO2 réchauffées par les radiations issues de la Terre, elle même réchauffée. Tout cela et bien d'autres paramètres, font que les calculs sont assez complexes et, donc, les résultats assez hasardeux. Le résultat brut de tous ces calculs, incluant les rétroactions positives ou négatives, se traduit par une loi logarithmique très simple qui relie la variation projetée de la température du globe à la concentration du CO2 atmosphérique. On appelle "sensibilité " la variation de température qui résulte d'un doublement de la concentration du CO2 atmosphérique. Actuellement le GIEC donne une sensibilité de 3,3 °C environ avec des hypothèses alarmistes sur les rétroactions (le plus souvent "estimées" positives) de la planète. Mais de nombreux scientifiques estiment que ces chiffres doivent être très largement revus à la baisse, au vu des hypothèses douteuses sur les rétroactions.
Compte tenu des ces incertitudes et des données objectives (souvent contrariantes pour les tenants de l'effet de serre) dont nous disposons sur l'histoire du climat de la planète (voir ici), il est parfaitement sain et naturel que de nombreux scientifiques continuent à s'interroger sur l'exactitude des modèles de l'effet de serre, même si beaucoup de propagandistes prétendent que "la science a dit son dernier mot." ou que "l'affaire est réglée". Il n'en est rien, allez consulter le site : http://pensee-unique.fr/ondit.html pour vous désintoxiquer des contrefaçons.