A la veille de faire tourner une nouvelle fois le barillet du revolver de désignation de leur candidat(e) et de le placer une nouvelle fois sur leurs tempes, les électeurs de gauche, un peu plus encore après l'épisode DSK, ne peuvent manquer de s'interroger sur ce que tous les "cabinets noirs" de la République ont dans leurs tiroirs contre celles et ceux entre lesquels ils s'apprêtent à choisir leur représentant(e) aux primaires de l'automne.
Ne peut-on raisonnablement craindre que certains membres de la Droite, de cette Droite, si bas dans les sondages, excluent de concourir "à la loyale", cette fois, contre la Gauche?
Alors nous, les gens de peu, qui ne savons rien, à qui les initiés auront dissimulé..." ce que tout Paris savait depuis longtemps", n'est-ce pas, comment nous orienter? Ne considérer que les programmes, les états de service, le discours, les soutiens? Ne sommes-nous pas assez éprouvés et instruits d'expérience pour savoir que rien n'y ferait, contre l'exhibition soudaine ou insidieuse de faiblesses inconnues de nous chez notre " champion" et qu'on nous en prépare probablement?
Tous les candidats ne devraient-ils pas s'engager désormais à préparer la fin de ce concours mortel pour désigner l'Exécutif de la République? Et des républicains de Droite et du Centre ne peuvent-ils partager maintenant un peu plus cette perspective?
La question d'une 6ème République ne doit-elle pas cesser d'être un gadget idéologique, au demeurant remisé par ses anciens promoteurs, pour devenir une exigence de premier plan et une urgence?
Nous n'aurons malheureusement pas la force collectivement de l'imposer comme critère de choix entre les candidat(e)s. Mais cela aurait pu faire l'objet, déjà, d'une belle pétition sur Médiapart...
Et " L'air de la Calomnie" aurait éventuellement pesé beaucoup moins lourd face à cet engagement d'airain.