Disons qu’il y aurait à dire
Disons qu’on sombrerait sans fin
Que la mer n’y serait pour rien
Disons qu’on serait oubliés
Que le temps n’y serait pour rien
Disons qu’on serait assoupis
Que la nuit n’y serait pour rien
Disons qu’on se réveillerait
Que le jour n’y serait pour rien
Disons qu’on chercherait la porte
Que les murs n’y seraient pour rien
Disons qu’on voudrait appeler
Que nos voix n’y seraient pour rien
Disons qu’’il y aurait à dire
Mais que les mots n’y sont pour rien
Disons qu’on s’entendrait enfin
Que l’interdit n’y pourrait rien
Marc Delouze
Fécamp, 17-19 mars 2021- année 0 des confins