Telle est la question que se posent, angoissés, tous les travailleurs français.
Soyons sûrs que nous aurons bientôt une réponse claire et satisfaisante!
Je sais bien que dans certains milieux l'honneur et la dignité ne sont plus des valeurs correctement comprises ou respectées.
De la part des "exemples pour nos enfants" qui pratiquent un sport qui les "éduque" et leur inculquent de "grandes valeurs d'humanité", cela pourrait tout de même inquiéter les esprits chagrins, dont je suis, je l'avoue.
Car quoi?!
Quo usque tandem abutere Footballores nostra patientia! Quam diu etiam furor iste vostrum nos eludet? Quem ad finem sese effrenata iactabit audacia? [...] Ô tempora, ô mores!
Excusez moi, lorsque je m'énerve, mon latin me revient et je me prends pour Cicéron (Première Catilinaire, pour les curieux - non non, ne cherchez pas, lui, il ne parlait pas des footballeurs!).
"Jusques à quand, Footballeurs, abuserez-vous de notre patience? Combien de temps encore laisserons-nous votre folie impunie? Jusqu'à quel point ira donc votre audace déchainée? [...] Ô Temps, ô moeurs perverties de notre époque!"
On peut gagner, on peut perdre. Peu importe. Ce qui importe est de faire l'un ou l'autre avec honneur.
On en est loin.
Arréter de récompenser les comportements indignes, arréter aussi de leur trouver sans cesse des excuses, ce serait sans doute pas si mal, pour commencer.
Ce Dimanche, Domenech aurait dû démissionner.
Puis on aurait dû virer tous les joueurs meneurs de cette mutinerie.
Laissons ces pauvres petits enfants gâtés pourrir dans la soie entre les bras de leurs "escort-girls"!
Ils ont tellement d'occupations plus intéressantes que de représenter la France dans une compétition mondiale!
Ce n'est pas grave : je suis certain que pleins d'autres personnes seraient heureux de les remplacer et se feraient fort, eux, de respecter "l'esprit du sport", en coûtant d'ailleurs bien moins cher.
L'argent et la célébrité, chez les personnes fragiles, sont décidément des choses terribles, on ne le répétera jamais assez : ils rendent leur âme laide.