Depuis que nous avons adopté la Constitution de la Cinquième République, nous assistons à des aventures, des méfaits, des affaires, des révélations de turpitudes diverses qui se produisent dans l'environnement de nos présidents successifs. Aucun n'y a échappé.
Sans entrer dans l'énumération des ces "affaires sales et mafaisantes" force est de constater que c'est une conséquence du système qui fait que le président de la République n'est plus un arbitre, mais un acteur de l'action politique, même le premier de ces acteurs qui "sont aux affaires" comme disait le général, le grand responsable de ce système.
La quatrième République avait de nombreux défauts, mais au moins, elle a reconstruit la France après la seconde guerre mondiale. Même si on peut dire et constater que les conditions et le fonctionnement du monde sont différents, la cinquième semble s'être complut à défaire ce que la quatrième avait contruit.
Des scandales et des affaire sales et malfaisantes il y en a toujours eues. L'affaire du canal de Panama, l'affaire Stavisky et même l'affaire d'un certain gendre d'un président qui vendait des Légions d'Honneur.
Mais cette cinquième fabrique des mésaventures nauséabondes en permanence. Surtout actuellement, quand le président refuse d'être le "chef" qui tape du poing sur la table. Le précédent savait taper du poing, cela n'a pas empêché qu'il ne réussit pas le quart de ce qu'il avait promis, et que les sales affaires ont bien prospérées sous "son règne".
Il serait temps de prendre le "taureau par les cornes" et de changer de République en concoctant une nouvelle constitution.
En rétablissant un président arbitre et non plus un acteur du premier rôle comme cela est actuellement le cas. République certes, mais tellement proche d'un royaume !