Ce qui nous attend dans les mois ou les jours qui viennent ; on résume :
Scénario numéro 1, la France garde son triple A. Nos gouvernants affirmaient, il y a seulement un mois, comme un seul homme, main sur le cœur croix de bois croix de fer qu’ils mettaient tout en œuvre, TOUT vous dis-je, pour conserver ce précieux bon point de docile bon élève. Ils y consacraient leurs efforts, ils y passaient leurs nuits, ils y laissaient leur santé. Las, ce n’est plus maintenant une hypothèse crédible et le pontifiant Alain Minc, chantre énamouré des marchés et de la finance s’est métamorphosé en violette, ne sort plus que le soir et n’évoque même plus la sauvegarde de notre « trésor national ».
Scénario numéro 2, la France éternelle et des Lumières va perdre ses AAA et là, tous ceux qui s’indignaient il y a trois mois que l’on put envisager une hypothèse aussi catastrophique, tous ceux qui taxaient les économistes lucides et atterrés de défaitisme, tous ceux qui lapidaient les porteurs de mauvaises nouvelles et les accusaient de traitrise, tous ces bénis oui oui du régime en place et de ses commanditaires se bousculent aujourd’hui sur les plateaux pour trouver les mots qu’il faut et expliquer au bon peuple que c’est bien triste mais c’est comme ça, il va falloir y passer et forcément ça va pas être drôle, surtout pour vous et ça nous enchante pas croyez le bien mais c’est pas nous qui sommes responsables et que voulez-vous qu’on y fasse ??? On ne peut plus emprunter donc on ne peut plus dépenser et si on ne peut plus dépenser il y a des tas de choses dont vous, le bon peuple, ne pourrez plus disposer comme avant. C’est évident. Hôpitaux, justice, écoles, transports, subventions, remboursements, accueil et services à Pôle emploi, horaires de travail réguliers, salaires décents, ah oui, les salaires, puisqu’on en parle, vous savez combien ils gagnent en Chine, en Inde, ou même, sans aller si loin, vous avez une idée de ce qu’accepte un Ethiopien ou un Capverdien pour une journée de travail ? Sans compter que payer ses dettes est sous toutes les latitudes et à toutes les époques une obligation morale. Il y avait le « tu ne tueras point », ça tout le monde connaît, le « tu ne voleras point », on connaît aussi, et, corollaire obligé du précédent il y a aujourd’hui le « tu rembourseras tes dettes ». Addenda moderne aux dix vieux commandements mosaïques. Et si c’est Dieu qui le dit, qui sommes-nous pour discuter ?
Nous n’allons donc pas discuter. Les très riches « sont en train de gagner la lutte des classes », dixit Warren Buffet, et nous continuons d’aller travailler pour eux tous les matins. Ces mêmes très riches sapent, les unes après les autres, comme c’est leur ambition et leur talent depuis toujours, toutes les avancées sociales conquises depuis la chute des anciens régimes et nous ne descendons pas dans la rue. Nous voyons ce qui se passe en Grèce, en Italie, en Espagne, au Portugal, nous savons donc très exactement à quelle sauce nous serons mangés et nous nous apprêtons à choisir comme président entre un libéral de droite et, soyons fous ! un libéral de gauche. Elle est belle la démocratie si elle ne nous offre que des choix de ce genre. Nous sommes devenus des affligés, vilains emprunteurs que nous sommes et nous avançons, courbés sous le poids de nos fautes, vers des lendemains qui vont de plus en plus ressembler à des lendemains de cuite, des lendemains de travailleur chinois, des lendemains de travailleur indien, des lendemains de travailleur comorien, tiens, pourquoi pas, bref des lendemains qui vont rappeler le passé, au moins à ceux qui ont lu un peu d’histoire, des lendemains de serfs corvéables et craintifs soumis à ces nouveaux seigneurs de guerre qui se nomment Fonds d’investissement ou Fonds de pension et dont les grands de ce monde, Obama, Sarkozy et Merkel à leur tête ne sont que les vizirs.
Jamais de mémoire d’être humain, ou même de mémoire d’être vivant, on n’a vu un puissant s’amputer volontairement d’une portion de sa puissance ; il n’y a donc aucune raison pour que les Soros, Buffet, Bettancourt ou Rotschild deviennent soudainement accessibles aux arguments de la plèbe et lâchent aux futurs asservis que nous sommes une miette de ce qu’ils sont fébrilement en train de reconquérir. Et comme ce sont leurs représentants qui sont désormais à la tête de nos états c’est donc plié et sauf à attendre qu’un changement vienne de la rue l’ordre nouveau qui s’annonce va nous tomber dessus aussi inéluctablement que la nuit suit le jour et il va falloir s’y faire.
Et Mayotte dans tout ça ?! Elle va faire quoi ?
« Ne prenez pas l’excuse de la dette ! » nous trépigne Bamana junior, se faisant l’interprète de la population. Et tout est dit. Pour l’instant, nos problèmes, Mayotte s’en fout. Complètement.
Et elle n’a peut-être pas tort.
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Les problèmes des riches et des puissants Mayotte n’en a que faire. Mayotte ne se sent pas concernée. Pourquoi le serait-elle ? Trop lointain, trop gros, trop hermétique. Et trop souvent entendu. Depuis 1841 exactement, soit depuis 171 ans. Des promesses souvent, des atermoiements plus souvent encore, des belles paroles en veux-tu en voilà, toi-noir-moi-blanc-nous-frères, tu parles !... des contraintes plus qu’à notre tour, des obligations d’être poli, de se conformer aux raisons du plus fort, de dire s’il vous plait et de dire merci, mais des sous on n’en a pas vu tant que ça et qu’on en a même vu très peu si on fait le compte de ce qui a été investi par la métropole depuis le temps qu’elle se trouve à Mayotte et qu’elle y fait sa loi. Quand on voit ce qui a été dépensé dans les Hauts de Seine pendant la même période on comprend tout de suite que Mamoudzou ne sera jamais jumelée à Neuilly. Pas informés, pas curieux, hier importants et fiers de leur passé colonial et lumineux, aujourd’hui préoccupés par leur avenir qui sera incertain, ça c’est certain, les métros se soucient de Mayotte comme d’une guigne. A preuve, si l’on interroge dix français de métropole il va peut-être y en avoir un qui saura localiser Mayotte sur la carte mais il y en aura cinq qui n’en sauront rien et les quatre derniers jureront que Mayotte se trouve dans les Antilles. C’est bizarre tout de même qu’après tout ce temps les habitants de Mayotte soient des « Mayottais » pour 90% des français de métropole. Pas fichus de nommer correctement une réalité à laquelle ils n’ont jamais voulu faire face. Par contre la majorité des métros, qui ont «entendu parler» de Mayotte, qu’ils vivent en ville ou en brousse (Creuse, Deux Sèvres…) savent qu’il s’agit d’un département de plus et qu’on y trouve « la plus grande maternité de France », conjonction collatérale d’une immigration clandestine et sauvage et de cet archaïsme pervers que constitue le droit du sol. Voilà donc à quoi, dans la psyché collective métro, se raccourcit l’image de Mayotte, un vivier grouillant de clandestin(e)s et de leur piaillante marmaille à laquelle la France éternelle accorde bonnassement la nationalité française pour une raison désuète et stupidement généreuse qui ne correspond ni aux besoins de rigueur de l’époque ni aux désirs d’une population vieillissante et frileuse entretenue dans ses craintes de troisième âge par une classe politique qui n’a finalement d’autre projet à proposer à ses électeurs transis que le repli austère et la méfiance de l’autre. Et qu’y a-t-il de plus « autre » que l’île lointaine, avec ou sans son joli pagne de couleur, noire de peau, donc aisément distinguable, musulmane de surcroit, adorable quand elle est enfant et qu’on lui passe la main sur la tête, amusante quand elle nous fait voir ses dents ou/et ses muscles, tolérable lorsqu’elle nous amuse, insupportable lorsqu’elle se plaint, carrément bonne à jeter lorsqu’elle réclame. Mayotte est autre. Qu‘on y porte pagne ou cravate, qu’on y parle un français de lettré ou un français de petit nègre, qu’elle s’appelle département ou pas département ne changera jamais rien à l’affaire puisque ni les contraintes de l’époque ni les ressources locales ni la culture ambiante ne permettront jamais que la rue du commerce ressemble à la rue Saint Honoré. Ni n’autoriseront plus aucune illusion qu’il put en être ainsi.
Les anciens (Henry, Nahouda, N’Déré, Bamana…) qui ont vécu avec le rêve de la départementalisation ont eu un rêve de sécurité. On ne peut sans doute pas le leur reprocher, mais on peut regretter que ce rêve là ait été forcé dans la gorge des habitants de Mayotte et dans celle des wazungu inertes et dépourvus (déjà) de toute idée originale. Craintifs du colon qu’ils servaient, formés et formatés à son langage et à ses codes, donc immédiatement utilisables par l’administration du dominant, admiratifs de sa superbe, envieux de ses richesses, ils n’ont pas su ou pas voulu voir que le maître vivait les derniers instants de sa puissance et aujourd’hui, devant Mayotte, le maître chancelle, affaibli et penaud, embarrassé comme à l’origine par l’obsédante et récurrente question de savoir « quoi faire de Mayotte », incapable d’offrir d’autre solution à l’incertitude grandissante que d’attendre qu’une décision soit prise, par on ne sait qui, (encore une minute Monsieur le bourreau), attendre et composer encore, et proposer une étude de plus, une commission supplémentaire, un nouveau groupe de travail, une petite mesure ici ou là qui ne résoudra jamais rien mais qui apaisera jusqu’à la prochaine fois syndicats et fonctionnaires; tout pour ne pas mettre à l’essai une mesure que l’Administration n’a jamais prise ni ne prévoit, tout pour ne pas avoir à s’engager, pour ne pas avoir à dire que les priorités sont ailleurs, qu’elles ont toujours été ailleurs puisque, si l’on met entre parenthèse l’abri provisoire que le lagon pouvait offrir à une marine à voile, la France, de mémoire d’administrateur et de politique, n’a jamais eu à Mayotte ni d’intérêt ni d’ambition, ça se saurait, tout donc pour ne pas dire qu’on fait déjà largement ce qu’on peut, qu’on ne peut pas payer d’avantage et qu’on ne le voudra bientôt plus.
En faisant taire toute dissidence les anciens n’ont pas vraiment fait preuve d’un esprit démocratique mais ils ont réussi à imposer leur rêve, projection et sublimation de leurs angoisses ; ils l’ont imposé tout juste, à l’arraché, dans les tout derniers mètres, dans les toutes dernières minutes de souffle et de prétention d’un empire épuisé, victoire à la Pyrrhus qui n’ouvre en rien les portes d’une terre pourtant longtemps promise mais scelle au contraire le terme de la puissance coloniale française. Mayotte n’est pas qu’un « confetti d’empire » ; elle en est le point final.
Même si le département n’était pas ce à quoi il fallait qu’ils s’agrippent les anciens ont obtenu ce qu’ils voulaient. Très bien. Qu’ils se taisent maintenant.
Et que place soit enfin faite aux jeunes de Mayotte
Ce sont les jeunes les plus nombreux, et de loin; ce sont eux les plus éduqués, et de loin également ; ce sont surtout eux qui ont le moins d’espoir d’avenir, c’est donc à eux qu’il appartient de continuer sur cette pente mortelle ou de changer de cap. Finalement la question qui leur est posée est un écho de celle qui se pose en métropole. Plus d’Europe ou moins d’Europe ? Plus de département ou moins de département ? Dans les deux cas la réponse est, à première vue, archi simple ; plus d’Europe et plus de département si ça veut dire plus de sous et moins d’Europe et de département si ça doit augmenter les difficultés existantes. A quoi les politiques, les censeurs et les Anciens répondent en chœur qu’on ne peut avoir plus d’avantages sans avoir plus de contraintes, plus de droits sans plus devoirs, plus de beurre sans payer son beurre. Et quand bien même ces doctes gestionnaires nous convaincraient que plus d’Europe (ou plus de département) veut nécessairement dire « plus de sous » l’arrivée annoncée sinon attendue des impôts locaux annulerait tout ce qui aura été donné. On aura plus de sous, sans doute mais on nous en prendra plus, sans aucun doute. Quant aux perspectives d’avenir qu’offre l’Europe à Mayotte, qu’il nous soit permis d’en douter fortement. Si j’ai bien compris ce que les notables répètent à la suite de Mme Penchard le développement de Mayotte peut être assuré par trois grands tracteurs ; le tourisme, chic, des emplois de jardiniers ou de femmes de chambre !, l’agriculture, c’est vrai qu’avec le travail de la terre on peut gagner des mille et des cent, et l’aquaculture dont on n’imagine pas qu’elle soit créatrice d’emplois autres que ceux de la maintenance du matériel, de la nourriture et de l’emballage des poissons. De quoi faire le profit de quelques investisseurs mais pas de quoi faire baisser le chômage ni de remonter sérieusement les finances d’une commune mahoraise moyenne. Quant à la manne européenne elle sera limitée à un petit morceau de route, peut-être, un rond point, pourquoi pas, une piste longue ?? Certainement pas, les nouveaux longs courriers suffiront largement, et d’une manière générale les crédits européens seront de plus en plus rares, de plus en plus difficiles à obtenir et lorsqu’ils seront disponibles il faudra que le projet soit approuvé par Bruxelles et vraisemblablement qu’il serve ses intérêts. On imagine mal l’argent européen utilisé pour acheter des biens à Dubaï. L’Europe par contre est tout à fait capable de créer quelques postes supplémentaires de fonctionnaires, même mahorais, chargés de « préparer » telle ou telle initiative, de former tel ou telle cadre, d’étudier la faisabilité de ceci ou de cela puis, dans les délais convenus et nécessaires d’en référer aux instances qui blablabla etc. Ces fonctionnaires là, nourris logés et transportés, n’en doutons pas, passeront beaucoup de temps à vanter les mérites d’une Europe aussi bienveillante.
Il est à remarquer enfin ce ceux qui nous tiennent ce genre de discours moralisateur ou futuriste font tous partie de la Nomenklatura européenne ou départementaliste, qu’ils sont députés ou sénateurs, qu’ils siègent au Conseil Général, qu’ils sont aux commandes de la grande distribution et de l’industrie, qu’ils appartiennent aux cercles du pouvoir, qu’ils en sont les produits et l’énergie et qu’on peut donc les soupçonner de vouloir conserver leurs privilèges et de rêver de les accroître. Même, et jusqu’aux abords du gouffre les pouvoirs en place ne voudront jamais changer de direction, à Mayotte comme en métropole. Ni ne l’ont jamais fait dans l’Histoire. A Mayotte comme ailleurs l’étude de l’Histoire ne sert pas à éviter les erreurs répétitives mais simplement à les reconnaître. Le changement ne pourra donc venir que des urnes ou de la rue.
Peu d’espoir à attendre du côté des urnes puisque l’Occident accumule à plaisir les « dénis de démocratie ». Comment par exemple peut-on parler de démocratie lorsqu’on a été amené à choisir entre un escroc (Chirac) et un facho (Le Pen ?), ou, comme ça va être le cas demain, entre un libéral pur et dur (Sarkozy) et un libéral pur et mou (Hollande) ? Comment as-t-on pu accepter que le traité de Lisbonne put être ratifié en dehors de nos parlements ? Comment des banquiers technocrates (Sages ? Anciens ?) ont-ils pu être imposés aux Grecs, aux Italiens en guise d’exécutif élu? Les mêmes seront bientôt imposés aux Français il n’y a aucune illusion à se faire. Les intérêts sont devenus si grands et, surtout, leurs détenteurs si peu nombreux que confier leur gestion au bon peuple est en train de devenir une idée saugrenue. Il va arriver ce jour où le défenseur de la démocratie sera accusé de saper l’unité nationale.
Rien de bon à attendre des urnes donc ; reste la rue. La « révolte des « mabawas » en est le dernier chapitre. Au delà de « la vie chère », slogan ayant déjà fait ses preuves ailleurs, l’origine de la révolte d’octobre tient dans la frustration extrême ressentie par la population de Mayotte, laquelle frustration vient de la confrontation quotidienne entre ce qui est tenu et ce qui a été promis ou rêvé. Si dans la métropole apathique et pusillanime on craint de perdre les acquis sociaux, dans Mayotte la vif-argent on craint de ne pas les avoir. Pour « rustiques » que soient leurs leaders syndicaux il ne faut pas faire les Mahorais(e)s plus bêtes qu’ils ne sont. Tout un chacun ici a bien conscience qu’il n’y a pas vingt ans qu’il y a un peu d’argent à Mayotte et que ça ne va certainement pas durer longtemps. Tant qu’on peut réclamer à l’Etat en ayant une petite chance d’avoir quelque chose, alors réclamons et si nos chances en sont plus grandes lorsqu’on fait plus de bruit alors faisons du bruit ! Que diable faire d’autre en l’absence de projet fédérateur ?
La répétition lancinante de : « mais que faire de Mayotte ? » justifie à elle seule le livre de Mr Boisadam. Jamais la métropole n’a été capable d’y répondre correctement et il n’y a plus aucune chance qu’elle le fasse aujourd’hui. Tout au plus peut-elle tergiverser et continuer à faire circuler d’un technocrate à l’autre la chaude patate de Mayotte. C’est donc vraiment aux Mahorais(e)s de prendre l’initiative et les jeunes sont ceux et celles qui sont le plus capables de le faire. Rester dans la logique départementaliste aura pour effet permanent de se priver de toute possibilité d’imaginer des scénarios originaux, de concevoir des projets plus adaptés aux réalités locales, de tenter des expériences nouvelles. Les valétudinaires caciques du pouvoir local engoncés dans leurs obsessions sécuritaires grelottantes vont bien tousser un peu et il nous faudra supporter les tempêtes d’une poignée de joueurs de golf en colère mais qu’est-ce que Mayotte a à perdre ?
Plus de sécurité ou moins de sécurité ? La question est superflue. Que le Rwanda ou Haïti rêve de sécurité se conçoit sans problème mais Mayotte n’a connu ni guerre ni nettoyage ethnique ni destruction massive ; le besoin de sécurité n’est donc pas du tout immédiat et rêver à plus de sécurité c’est avoir des rêves de vieux ; ou de fonctionnaire. Quant à vouloir singer ce que fait le dominant c’est afficher des ambitions d’esclave. Pour espérer une vie plus intéressante les jeunes de Mayotte devront donc impérativement détricoter la départementalisation et regarder ailleurs que chez les wazungu. Lesquels wazungu seraient bien inspirés de prendre Mayotte au sérieux puisqu’ils ont largement contribué à créer un foyer dans lequel on trouve en puissance les trois principales sources de conflits qui agitent dès aujourd’hui notre société et causeront à terme notre effondrement probable, à savoir l’opposition possédants-dépossédés (conflits sociaux), l’opposition blancs-noirs (conflits ethniques), et l’opposition chrétiens-musulmans (conflits religieux). Le réchauffement qui s’annonce ne sera pas que climatique.
La prochaine fois, c’est promis, je parle d’art ou de tortues.