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Billet de blog 24 mars 2012

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Nantes sur le pied de guerre (titre de l'édition de Ouest France d'hier) pour la manifestation du 24 mars à Nantes

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Nantes sur le pied de guerre avant la manif anti-aéroport

www.nantes.maville.com/actu/actudet_-Nantes-sur-le-pied-de-guerre-avant-la-manif-anti-aeroport_fil-2125604_actu.Htm

A lire dans le Ouest-France d'aujourd'hui, Un hélico de surveillance, deux véhicules anti-émeute équipés de canon à eau, la zone de l'hôtel de villlé sécurisé comme une zone de g8, la préfecture sous bonne garde, la région et le conseil général de même et cerise sur le gâteau les immeubles de Vinci aussi ( Vinci c'est privé non ?). Bravo

même en 1995, où cela chauffait dans les rues de  Nantes, il y avait eu autant de moyens . Sarkoland au pays du manège enchanté, ville ooù il fait bon vivre . Ils allument à Nantes......C'est normal, c'est du spectacle vivant payé par les contribuables au coeur de la ville . Pas de quartier de création .  Grosse pression pour faire peur, n'allez surtout pas manifester avec les paysans, les tracteurs, les vaches et les moutons et les bicyclettes . La piste est ouverte ....On décolle  .

De quoi la ville a peur de la Vendée en 1793 ?

La ville a peur que l'on ne pense pas comme elle . Une mégopole mélago comme son omnibus municipal l'éléphant, pot aux roses qui écrase méthodiquement toute diversité .

Nantes cherche à être connue, reconnue internationnale , elle v y arriver !

Verra-ton une mairie occupée, surprotégée comme un G20  Gènes, un plogoff à l'envers avec les mairies annexes sur roulettes.

extraits

Un dispositif policier exceptionnel encadrera les opposants à l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, samedi, à Nantes. La possible présence de groupes violents inquiète. « Diabolisation » crient les organisateurs.

Les opposants à l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes veulent recréer le bocage dans le centre-ville de Nantes, samedi après-midi. Un défilé de 120 tracteurs, des animaux... Sauf que les autorités craignent que la fête ne vire à la guérilla urbaine, et pointent la radicalisation de certains opposants.

Fait rare, le préfet rend public un courrier adressé à la coordination des opposants à l'aéroport, organisatrice de la manifestation, samedi, à Nantes. Il met la pression, rappelle leur responsabilité, demande une modification du parcours et les met en garde sur « de possibles débordements, en marge du rassemblement, par quelques groupes extérieurs qui pourraient se greffer au cortège ».

Les autorités ont la certitude que des groupuscules violents vont se fondre parmi les manifestants. Certains viendraient de l'étranger. « Quand on est prêt à faire 1 000 km, c'est pour qu'il se passe quelque chose... », redoute une source policière.

Hélicoptère et véhicules anti-émeutes

Le dispositif est à la hauteur des craintes : 1 500 hommes (dont une dizaine de compagnies de CRS et de gendarmes mobiles), un hélicoptère équipé d'une caméra pour filmer la manif et renseigner les forces de l'ordre au sol, deux véhicules anti-émeutes équipés de canons à eau. « C'est du jamais vu à Nantes, assure un policier. Tous les collègues en congés samedi sont réquisitionnés. »

La rue de l'hôtel de ville sera « sanctuarisée ». Bus et trams ne circuleront pas au coeur de Nantes. La police conseille aux banques de fermer les accès aux distributeurs de billets. Le président des commerçants du centre-ville invite à la vigilance : « Surtout ne pas laisser devant les magasins des objets qui pourraient servir de projectiles. »

Inquiétude des élus Verts

Des sites sensibles sont déjà sous surveillance policière : la préfecture, le conseil général, le conseil régional, les péages autoroutiers ou immeubles de Vinci, la future zone aéroportuaire squattée à Notre-Dame-des-Landes. Dans ce secteur, les esprits s'échauffent déjà. Mercredi soir, un agriculteur a été agressé et blessé, par des squatteurs. Il a porté plainte et subirait depuis des tentatives d'intimidation.

Ce rassemblement inquiète également des élus opposés à l'aéroport. Ils appellent à une « manifestation pacifique et non violente ». Dans un communiqué, Europe Écologie-les Verts « condamne par avance toutes les dégradations et violences qui pourraient avoir lieu avant, pendant ou après la manifestation ».

Diabolisation?

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