Après le 29 janvier, le 19 mars, le 1er mai ...
C'est quand qu'on va où?
C'est peu de dire que nous, les salariés, les jeunes, les retraités ne supportons plus la situation qui nous est faite et ne voulons pas de l'avenir qui nous est promis par les maîtres système capitaliste qui veulent nous faire payer une crise dont nous ne sommes en rien responsables...
Les contre- réformes du gouvernement Sarkozy et la politique du Medef de Parisot pourraient mener notre société dans le gouffre ...
La crise sociale avec cette récession économique, est violente et d'abord pour les plus faibles et les plus jeunes avec l’explosion du chômage et de la précarité .Et elle ne fait que commencer !
Rarement manifestations de protestations n'ont rassemblé autant de millions de personnes dans la rue...
Rarement luttes aussi dures n'auront été menées, avec retenues de cadres et dirigeants, coupures de courant...
Rarement actions n'auront été aussi déterminées longues et tenaces comme celles pour défendre les services publics de l'Education Nationale (universités), de la santé (hôpitaux), de l'énergie (ERDF).
Rarement il n'y a eu autant de conflits dans les entreprises ou les services publics
Et pourtant rarement aussi le mouvement syndical et populaire n'aura eu en face de lui, un couple patronat- gouvernement aussi uni et déterminé...
Il faut tirer un premier bilan de ce trimestre de luttes ...
Constater que l'unité des organisations syndicales si elle a réussi à se maintenir, ne nous aura pas permis de gagner sur nos revendications ...
Revenir sur la plate-forme syndicale unitaire et dire qu'elle contenait beaucoup de flou.
Rappeler que nous avons trouvé le temps bien long entre chaque temps fort.
Souligner que l'appel à l'action pour le 26 mai est très nettement en retrait sur les précédentes
Que la tactique des luttes est de plus contestée à la base et dans nombre de structures syndicales
Il faut se recentrer sur nos revendications et construire ensemble un mouvement général appuyé sur des cahiers de revendications interprofessionnelles
Sur des salaires revalorisés, avec un nouveau partage des richesses (200 € pour tous et tout de suite)
Sur le refus des licenciements
Sur une refondation des services publics
Aujourd’hui, plus que jamais, existe un fort potentiel de luttes et un haut niveau de mobilisation.
Une autre stratégie de lutte que des journées d’action très espacées est nécessaire !
Nous disons oui à l’unité syndicale pour lutter et gagner sur nos revendications !
Nous disons non à l’unité d’inaction pour décourager et pour perdre !
Syndicalistes unitaires 35