De nombreux réfugiés, appelés à tort par le terme quasi méprisant de "migrants", risquent leur vie et parfois meurent dans des conditions choquantes en tentant de rejoindre la forteresse Europe.
Je sais, c'est à cause des guerres, persécutions et pauvreté et l'on n'y peut rien.
Sauf que ... globalement en Europe, la population diminue, les campagnes se vident et nous manquerons bientôt de travailleurs sociaux.
C'est le sujet de l'article en Une de l'édition internationale hebdomadaire du Guardian, the Guardian Weekly, datée du 28 août 2015.
Voir l'article : http://www.theguardian.com/world/2015/aug/23/baby-crisis-europe-brink-depopulation-disaster
Exemples :
La population se réduit au Portugal depuis 2010. Au rythme actuel, les moins de 15 ans n'y seront que de 11,5% en 2050.
L'Italie a vu son taux de fertilité passer de 2,37 en 1970 à 1,39 en 2013 (nombre moyen d'enfants par femme en âge d'en avoir).
Celui de l'Espagne est actuellement de 1,27 , comparable à celui de l'Allemagne.
En moyenne, le taux de fertilité pour l'Union Européenne se situe aux alentours de 1,55.
Ces faibles taux sont une menace à la prospérité économique européenne et l'immigration pourrait permettre d'éviter le désastre.
Alors quoi ? Serait-ce que les gouvernements européens qui considèrent à ce point, à l'exception très notable de l'Allemagne, l'arrivée de réfugiés comme une menace sont devenus racistes ? Je crois bien que c'est cela, hélas : toute une part de la population européenne redevient largement raciste.
Et pourtant, les réfugiés syriens, par exemple, tels que je les entends souvent interviewés par la BBC (très présente sur tous les terrains difficiles de la planète) sont très éduqués. Ceux que j'ai connu au travail (juste avant 2011, les pauvres !) étaient par ailleurs d'une très grande gentillesse.
Alors ?