Selon Michel Bournat, président de la Communauté d'agglomération Paris-Saclay, voulant justifier le coté très écologique de l'artificialisation et du bétonnage de 110 ha supplémentaires de terres agricoles (en plus de ce qui est déjà confisqué par la mal nommée "Université" Paris-Saclay), selon Michel Bournat donc, la caution scientifique de cet aspect assurément en faveur de "la planète à protéger", thème officiel de la candidature du Plateau de Saclay à l'Exposition Universelle 2025, c'est le soutien de la climatologue Valérie Masson-Delmotte.

Le nom de la scientifique, co-présidente d'un groupe de travail du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) , a été répété au moins deux fois ce soir au Conseil extraordinaire de la Communauté Paris-Saclay devant voter les budgets des travaux de l'exposition. Les collectivités locales sont en effet engagées financièrement.
Il est assez cocasse de voir une spécialiste des évolutions historiques du climat présentée par un élu, et pour la circonstance, comme "une des meilleures spécialistes mondiales du développement durable".
On avait l'habitude que des scientifiques climato-sceptiques sortent de leur domaine de compétence pour prétendre dénier les conclusions du GIEC.
Aujourd'hui, c'est une représentante importante du GIEC qui sort de son domaine de compétence pour justifier de l'étalement urbain sur le Plateau de Saclay.
C'est cocasse, non ?