C'est sur Democracy Now! dans les "headlines" du jour, à 5min. 52 dans la vidéo suivante :
http://www.democracynow.org/2013/10/16/headlines
En voici la traduction :
Selon une analyse de la « Public Accountability Initiative », beaucoup des supposés experts qui ont défendu l'option des frappes américaines sur la Syrie dans les médias avaient des liens cachés avec des fournisseurs de l'armée US. Le rapport identifie 22 commentateurs liés aux fournisseurs et qui pourraient avoir des intérêts financiers à la guerre. Alors qu'ils sont apparus 111 fois ou ont été cités comme experts, leur lien avec l'industrie militaire n'a été mentionné que 13 fois. L'étude souligne le cas de Stephen Hadley, un ancien conseiller à la sécurité nationale du président George W. Bush, qui a parlé sur CNN, MSNBC, Fox News, Bloomberg TV et a écrit un article publié dans le Washington Post, pressant les USA à frapper en Syrie. En aucune de ces occasions, il ne fut révélé qu'Hadley a un titre de « directeur » de Raytheon, la compagnie qui produit le missile de croisière Tomahawk, largement vanté comme étant l'arme de choix pour bombarder la Syrie. Hadley reçoit plus de 128 000 dollars par an de la part de Raytheon dont il possède plus de 11 000 actions. La valeur de celles-ci a culminé à son niveau record durant les débats sur la Syrie.
(Traduit de la transcription donnée sur le site Democracy Now! sous licence : Creative Commons License The original content of this program is licensed under a Creative Commons)