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Billet de blog 22 septembre 2013

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C'est la faute à Rousseau, disent-ils

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La conférence environnementale, victime de la Cinquième République
22 septembre 2013 |  Par Jade Lindgaard

Car l’intérêt général que met en jeu l’épuisement des ressources naturelles diffère par sa géographie, sa temporalité et ses sujets de celui que poursuivait la philosophie des Lumières et son idéal de contrat social.

Ah c'est la faute à Rousseau ?! Ou alors serait-ce Voltaire ?

C'est drôle cette antienne rabâchée où on fait ce constat que, finalement, les "lumières" c'était pas si bien que ça et qu'à cause d'eux, après les armes de destruction massive, nous avons maintenant devant nous tous les malheurs à venir du saccage de la planète et du changement climatique.

Je crois au contraire qu'il faut redécouvrir les auteurs du 18ème siècle, les Rousseau, Voltaire, Bayle, Diderot, Montesquieu et tous les autres en partant de leur contexte. Certes la société a changé, mais eux savaient voir les vrais enjeux de leur temps et leurs critiques concernaient les vicissitudes de leur époque. Ils se voulaient rationnels à une époque où on l'était peu.

Contrairement à cette idée reçue qu'il faudrait passer outre les Lumières, c'est sans doute le contraire qui est vrai. Il nous faudrait, nous aussi, retrouver plus de rationalité et de foi en une science positive et progressiste. (je distingue la foi en la science de la foi en une techno science prête à manipuler le climat par exemple et qui pense encore qu'elle pourra « transmuter » les déchets nucléaires ou encore qui s'imagine que les terriens pourront tout bêtement un jour monter dans un vaisseau et quitter le navire terre devenu trop exigu et qu'ils auront saccagé). Car que nous dit la science ? Qu'avec la croissance de la population et le modèle occidental de surconsommation qui est la norme intellectuelle mondiale en développement continue, nous allons droit dans le mur.

Donc premièrement, accepter la science et tous les rapports sur la situation que produisent régulièrement des instances scientifiques que sont le GIEC, l'académie des sciences, la Royal Society britannique plus les grandes institutions américaines ou même... chinoises (qui par exemple ne nient pas du tout le réchauffement global).

Ensuite, investir dans la recherche sur les énergies renouvelables.

Et puis politiquement, se débarrasser du roi et de son valet, je veux dire du président et de son premier ministre pour un régime plus parlementaire tel que Voltaire l'avait découvert à son époque à Londres.

En quelques mots : vive les philosophes des lumières !

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