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Le maire V. Jeanbrun, élu en 2014, a fait le sac de la ville, détruisant les squares et les offrant gratuitement à l’aménageur Citallios, aménageur ami des LR, saccageant par la même occasion les espaces verts, les grands comme les petits, artificialisant méthodiquement tout ce qu'il a pu par l’enrobage et le pavage. Des arbres ont été abattus par dizaines. Des dizaines d’arbres centenaires par ci, des dizaines d’arbres cinquantenaires par là, la ville est dénudée du nord au sud, de l’est à l’ouest. Les nombreuses subventions de la Région IdeF accordées avec magnanimité par la présidente de région à son ancien attaché parlementaire V.Jeanbrun, la présence fréquente de cette politicienne dans la ville de l’Haÿ-les-Roses sont vécues par de nombreux citoyens comme une prise de possession du territoire de la ville, une main mise suspecte sur ses trésors que les municipalités successives avaient préservés avec raison. V.Jeanbrun et son équipe ont recherché l’adhésion des citoyens à ces projets morbides grâce à une communication tous supports intense et qui en plus, leur a été facturée des centaines de milliers d’euros tous les ans. Les slogans, les images trompeuses qui les accompagnent tordent le cou à la réalité et à la réflexion. La force des slogans courts, répétés, martelés, tamponnent irrémédiablement les synapses, court circuitent les sensations et débranchent la réflexion. Lorsque nous sommes incapables de juger par nous-mêmes d’un projet, nous attendons les slogans pour savoir quoi en penser. « Une ville qui bouge », cela ne veut rien dire en soi, mais le slogan répété des centaines de fois par celui qui tient le micro, le stylo, la caméra, les réseaux sociaux, s’imprime dans nos cerveaux de façon indélébile et envahissante, se love dans ce qu’on croit être notre propre pensée mais qui n’est qu’un parasite introduit dans notre tête. Son premier but est de nous faire adhérer à des projets inutiles et mortifères, le second, de les payer des millions sans broncher. C’est le même processus pour le slogan dont VJeanbrun a assommé les l’Haÿssiens pendant des années. Le projet immobilier Emerige « protège et valorise la Roseraie ». Lorsqu’il n’y a pas de connaissance de la Roseraie, de son histoire singulière, de ses collections remarquables, de sa sauvegarde permanente, de sa fragilité intrinsèque, lorsqu’il n’y a pas de sensations visuelles, auditives, olfactives liées au jardin de roses lui-même parce que tout simplement on ne s’y est jamais promené ou que lorsqu’on y est entré, on n’a rien ressenti car on était en train de parler avec des amis et que notre conversation a capté toute notre attention au détriment de nos sens, on est très content et très rassuré de croire le slogan en question car les mots « protéger », « valoriser » on s'imagine en comprendre le sens et on se dédouane ainsi facilement de toute responsabilité. Et basta ! On n’a pas que ça à faire. Pourquoi s’embêter avec un tas de roses ?
En revanche, les professionnels, les connaisseurs, les amateurs, les amoureux des roses, les rêveurs, les poètes, ceux qui s’intéressent aux gènes comme ceux qui sont sensibles au génie de la Roseraie sont tous abasourdis par la brutalité du projet. La pétition en ligne sur mesOpinions.com a recueilli d’innombrables témoignages de personnes qui, en France et bien au-delà, expriment leurs émotions très négatives à l’égard d’un projet qu’ils considèrent unanimement comme choquant car destructeur.
La Roseraie de l’Haÿ, en Val de Marne est un condensé de nature universelle ; on y rencontre des rosiers étonnants du monde entier, botaniques ou horticoles. Beaucoup de variétés ont traversé les époques depuis la révolution française grâce aux bouturages et aux greffes effectués par des kirielles de jardiniers attentionnés et dévoués.
Il est étonnant de laisser en 2022 ce chef d’œuvre de notre patrimoine universel à la merci de personnes qui n’aiment ni les roses ni les arbres, des politiciennes et des politiciens qui n’ont d’autre boussole que leur propre intérêt, leur propre pouvoir, leur propre avenir. En accordant 4 millions de subvention de la Région IdF à un projet soi disant écologique qui, en réalité, a martyrisé la Roseraie, qui l' a écorchée vive en lui arrachant sa protection naturelle, Valérie Pécresse a signé sa forfaiture. Ne portons pas au pouvoir une femme d’une telle insensibilité, qui nous joue at libitum sa comédie inhumaine avec son clan LR Libres !