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"Aussitôt élu, le vainqueur croit l’être sans partage : son mandat ne saurait avoir de limites. Trop de maires, plutôt dans les villes où l’argent n’est pas rare, se comportent en tyranneaux, imposant à des majorités prosternées des choix qu’ils ont seuls inspirés. Le maire n’est plus seulement le premier : il est le maître et tout doit s’incliner quand il commande !"Eric de Montgolfier, ancien procureur

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Billet de blog 17 février 2021

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"Aussitôt élu, le vainqueur croit l’être sans partage : son mandat ne saurait avoir de limites. Trop de maires, plutôt dans les villes où l’argent n’est pas rare, se comportent en tyranneaux, imposant à des majorités prosternées des choix qu’ils ont seuls inspirés. Le maire n’est plus seulement le premier : il est le maître et tout doit s’incliner quand il commande !"Eric de Montgolfier, ancien procureur

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Il était une fois La Roseraie de l'Haÿ-les-Roses 3

Jules Gravereaux, Edouard André, une alliance de génie

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"Aussitôt élu, le vainqueur croit l’être sans partage : son mandat ne saurait avoir de limites. Trop de maires, plutôt dans les villes où l’argent n’est pas rare, se comportent en tyranneaux, imposant à des majorités prosternées des choix qu’ils ont seuls inspirés. Le maire n’est plus seulement le premier : il est le maître et tout doit s’incliner quand il commande !"Eric de Montgolfier, ancien procureur

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

La Roseraie de l’Haÿ (1899),chef d’œuvre de l’art des jardins, inspiratrice de toutes les Roseraies du monde, est inscrite depuis 2005 à l’inventaire des Monuments Historiques.

Elle est l’œuvre de Jules Gravereaux qui a apporté ses collections exceptionnelles de rosiers botaniques et horticoles, et d’Édouard Andréarchitecte paysagiste, dessinateur de jardin, artiste.

Ce dernier a écrit en 1879 « L’art des jardins : traité général de la composition des parcs et jardins ». Il y développe en détail sa conception des jardins œuvres d’art.

Illustration 1

Edouard André fit la connaissance de Jules Gravereaux dans le monde des rosiéristes qu’ils fréquentaient tous deux assidûment. Jules Gravereaux lui fit découvrir le domaine qu’il venait d’acheter à l’Haÿ et sa collection de rosiers qui ne cessait de s’accroître. Ils décidèrent de créer un jardin entièrement dévolu à la rose, une roseraie qui manquait tant en région parisienne, la vaste collection de roses de la Malmaison à Rueil ayant disparu depuis longtemps et le Rosarium du Luxembourg étant à l’abandon depuis qu’Hausmann

Illustration 2

en avait ravagé une bonne partie.

A l’Haÿ, ils imaginèrent une roseraie d’un genre nouveau, lieu de collection (Roseraie-Conservatoire) et d’études, mais aussi jardin d’agrément, lieu de plaisir, de féérie. Les milliers de variétés et d’espèces de roses, 2000 en 1899, étaient disposées et présentées dans un jardin harmonieux, décuplant le plaisir des sens des visiteurs. Le genre Rosa était sublimé par la Roseraie. L’alliance de Gravereaux et d’André fut unique,l’équilibre, parfait. Les deux passionnés avaient créé un chef d’œuvre qui devint la référence en France et à l’international.

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