Les Hivernales
Forum L’ART EST VIVANT
5 – 11 Novembre 2013 – Grand Paris Montreuil –
De 11h à 20h
Palais des Congrès
128, rue de Paris – 93100 – Montreuil
Métro Robespierre
Informations 01 49 20 69 00
prix d’entrée : 5€
tarif réduit : 3€
Entrée gratuite : chômeurs, étudiants en Beaux-Arts,
adhérents de la Maison des Artistes
(sur présentation de justificatif)
Un lieu
12 000 m2 permettront l’éloge de la création
Les Hivernales se proposent d’être un rendez vous important de la saison artistique parisienne. Elles peuvent le prétendre. Au cœur du futur Grand Paris, le Palais des Congrès de Montreuil qui accueille cette manifestation est un lieu imposant avec ses quinze mille mètres carrés d’espace totalement ouvert permettant les jeux scénographiques les plus riches.
Un forum
où l’Art est vivant
Telle est la proclamation de ces Hivernales ! Etre un Forum qui montre et démontre combien l’art est vivant.
Les Hivernales sont un salon, et un peu plus. Un Salon, dans ces moments où ils sont bien maltraités, nécessite plus que jamais qu’il soit pensé et conçu par et pour les créateurs. L’exposition s’est étoffée de rencontres et de débats, invitant à des réflexions offensives sur la situation nouvelle d’un marché plus ébloui par les valeurs de l’argent que celle de la création, et par l’attitude institutionnelle dont on ne sait plus si c’est le désengagement ou le mépris qui la caractérise. Avec le soutien de la Maison des Artistes et de son président Remy Aron, la défense de l’idée de l’artiste citoyen, semble devoir s’imposer.
L’ Agora
La Maison des Artistes qui regroupe l’ensemble des plasticiens professionnels (plus de 50 000 artistes en sont membres) a invité ses adhérents à participer aux Hivernales.
Plus de 700 artistes plasticiens présenteront des œuvres, peintures, sculptures, créations numériques et autres, constituant un panorama de l’art en France. Ceci constituera une prise de vue photographique sans parti pris de la situation actuelle de l’art, au-delà des logiques institutionnelles ou de celles du marché de l’art. Renouvelant le concept de Salon, l’Agora des Hivernales se propose de favoriser les rencontres et les échanges... De remettre la notion d’artiste citoyen au cœur de la question de l’art.
Les Hivernales veulent ainsi valoriser le rôle décisif de l’artiste et renouer avec les valeurs de la cooptation.
Inviter autant d’artistes conduit à la réflexion, à l’échange et au partage. C’est pourquoi les Hivernales se veulent un Forum des arts vivants, au travers de multiples rencontres, débats et Focus
L’invité
Vladimir Velickovic
Diplômé de l’école d’architecture de Belgrade. Il se destine en fait à la peinture et, en 1962-1963, travaille dans l’atelier de Krsto Hegedušić à Zagreb. Il réalise sa première exposition personnelle en 1963. Après son prix de la Biennale de Paris, en 1965, il s’y installe l’année suivante ; il vit encore aujourd’hui à Paris. Il est avec Dado et Ljuba Popović, artistes de la même génération, l’un des trois principaux peintres yougoslaves à être venu en France. En 1972, Veličković représente la Yougoslavie à la Biennale de Venise. De 1983 à 2000, il est chef d’atelier à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris.
Témoin, dans son enfance, des atrocités commises par les nazis en Yougoslavie, Vladimir Veličković exprime, par la peinture, la douleur et la violence de cette mémoire. Au début des années 1960, il détermine les thèmes qui figureront de manière permanente dans son œuvre. Il peint des hommes ou des animaux (le plus souvent des rats ou des chiens) dont les corps sont confrontés à des situations dramatiques et terrorisantes. À partir de 1972, il réalise des séries de peintures et de dessins inspirées des photographies d’Eadweard Muybridge (séries des « Descentes » [1989–1991] et des « Crochets » [1983–1991]).Il « tente avant tout de laisser une cicatrice » dans la mémoire du spectateur du tableau.
Une importante rétrospective lui a été consacrée en 2012 aux Abattoirs à Toulouse, et Alin Avila vient de rédiger son impressionnante monographie chez Samantha Sellem éditions .
Deux Focus
Autour des artistes, le critique d’art est celui qui favorise le passage entre l’art et le public. Deux portraits de critique seront proposés : exposition et rencontre/ débats.
Pierre Descargues
Un hommage sera rendu à Pierre Descargues qui fut parmi les créateurs du Salon de la jeune Peinture et avec Denis Chevalier du Salon de la Jeune culture. Hommage qui montrera à quel point l’idée que « l’art est vivant » n’est pas une chimère. Quel artiste dans son atelier ne s’est pas laissé bercer par sa voix nous parlant des artistes sur France-Culture ?… Peu de personnes savent qu’il a réalisé des centaines de portraits photographiques de peintres de Rouault à Niki de Saint Phalle…
Pierre Descargues, l’œil malin, la démarche sincère et le verbe sensible, contribua amoureusement ces cinquante dernières années à
rendre l’Art vivant… A 22 ans, il crée le Salon de la Jeune Peinture avec Buffet, Rebeyrolle, Krol, Aizpiri, Cortot… puis le Salon de la Jeune Sculpture avec Denys Chevalier… En 1952, Louis Aragon lui confie la rubrique Arts des Lettres Françaises. Il publie le premier ouvrage sur Viera Da Silva, Bernard Buffet et sur tant d’autres… A France Culture, il est la voix des arts pendant trois décennies et devient chroniqueur pour la NRF à partir de 1997..
Pierre Souchaud
Un second Focus permettra à Pierre Souchaud de développer avec la verve qu’on lui connaît ses vues si pertinentes sur la situation de l’art. Les Hivernales ne s’annoncent donc pas comme un tiède salon.
Nul plus que Pierre Souchaud n’aura dénoncé les dérives de la marchandisation et de la « spécularisation » de l’art officiel. Créant Artension en 1984, il s’engage dans un combat pour revenir à la source des œuvres. Il affirme ”qu’il est nécessaire de sortir des schémas convenus, transgresser les postures imposées, s’extraire des machines à instrumentaliser le vivant, construire d’autres réseaux, inventer un autre regard, une autre pensée, une autre histoire, un autre discours sur la création actuelle”.
Collectionnaria
Alin Avila , invité être le délégué général des Hivernales aura, avec Audrey Harroch, la tache de mener ce navire a bon port, c’est à dire favoriser l’amour de l’art, et inviter des collectionneurs pour éclairer leur rôle et leur démarche. Cinq d’entre eux viendront présenter certaines de leurs acquisitions
Le Forum
Le premier plateau sera exclusivement réservé aux travaux en volumes, aux rencontres et aux performances tandis que sous la voûte du second étage, comme dans une cathédrale seront montrés dessins et peintures…
Quant aux artistes, ils sont plus de six cent à proposer leurs œuvres qui constituent une sorte de photographie de la création aujourd’hui. Elle nous dit, une fois de plus, que la peinture n’est pas morte.
Outre toutes les réflexions auxquelles les Hivernales nous convient, des délégations d’artistes étrangers accentuent la dimension d’échange de l’exposition. De Pékin, par exemple un ensemble de sculptures nous révèle de quelle façon l’art chinois s’est émancipé de ses règles. Ces artistes ont su garder de la tradition, la structure et l’essentiel , mais ils nous font bien comprendre qu’il connaissent ce qui se fait hors de leurs frontières. A la tête de ce groupe de prés de vingt artistes, Tian Shin Xin qui est né en 1941, il puise dans la puissance de la statuaire classique, mais y ajoute ses notes audacieuses et même parfois humoristiques. Techniques et matériaux irréprochables ne font qu’accentuer la satyre et l’ironie qui sont les caractéristiques des sculpteurs de ce groupe et il est important de se rappeler les noms de Tan Xun, Lin Sen, Lui Zheng, Deng Ke, Chen Yungui…..
Grand Paris Culturel
Pour s’interroger sur le rôle de la culture dans le Grand Paris en devenir.
Art-Blogosphère
Pour mettre en lumière le rôle décisif de la blogosphère dans l’univers des arts plastiques.
Montre-moi Montreuil
Montreuil, un “Berlin” à Paris ?… Assurément un foisonnement de créateurs
art – musique – design – haute technologie…
Pour cette seconde édition, les Hivernales 2013 proposent de partager un temps autour et avec l’art, l’art en train de se faire, de se penser et de se défaire, ferment d’un à venir.
Direction Générale : Audrey Harroch
Délégué Général : Alin Avila