Marie-Joëlle Maréchal

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Billet de blog 9 septembre 2015

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je sème à tous vents

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

A l'instar du logo Larousse "je sème à tous vents" tous les cerveaux intelligents nous pondent des souhaits, des propositions très valables sur ce que devrait être la politique et l'avenir de nos pays.

J'ai écrit hier un billet au sujet de l'illetrisme, problème que j'ai bien connu en tant que formatrice auprès de personnes en difficulté. En 1980, 7% de la population était illettré et 35 ans plus tard, 7% le sont toujours. Ce ne sont pas les mêmes bien sûr.

Mais en 35 ans, des nouveaux outils se sont mis en place, sensés être les produits "miracle" pour combattre l'illettrisme. Des sommes considérables ont été dépensées sans que ce problème soit résolu.

Mais si je considère ce qui se passe dans le monde n'en est-il pas de même ? Des voix s'élèvent qui dénoncent les aberrations  politiques, porteuses de projets intéressants et innovants, avec vue sur des jours meilleurs où chacun trouverait une place de vie correcte.

Des voix, seulement des voix que l'on peut écouter mais qui les entend vraiment et s'en empare pour les mettre en pratique ? Que l'on proteste parce que l'on ne peut laisser faire et se taire, oui, absolument mais quel pouvoir ces voix ont-elles ?

Aucun. Alors faut-il abandonner ? Non, bien sûr mais savoir que l'on parle dans le désert comme on lutte contre l'illettrisme.

Car tant que l'on n'aura pas pris le problème à la base, tant que les hommes penseront d'abord à leur confort personnel et non au confort collectif, rien ne sera possible.

La révolution de 1789 nous a libéré du pouvoir royal, mais en 2015, n'est-ce pas un pouvoir royal déguisé que possède désormais le président de la République ?

Combien de citoyens se présentant à l'élection municipal resteront honnêtes jusqu'à la fin du mandat. Et comme à présent, les conseillers perçoivent une compensation financière, on peut se demander quelle peut êre leur désintéressement. (enfin dans ce village)

J'ai pu constater d'ailleurs que certains n'ont pas hésité à utiliser leur pouvoir pour s'arroger certain privilège au détriment de la communauté.

Mais il y a également un autre phénomène : faire plaisir à ses administrés dans la perspective d'êre réélu. Parce que ce qu'il se passe dans un village est le reflet minoré de ce qui se passe à la tête de la nation.

Pourquoi cela serait-il différent ? Ceux qui ont commencé en politique en bas de l'échelle et qui parviennent au sommet n'ont pas laissé en route leurs façons de faire et d'être. L'appât de l'argent et du pouvoir est un moteur plus puissant que n'importe quoi.

Alors, heureusement, quelques-uns dénoncent et s'opposent mais combien sont-ils et quel pouvoir ont-ils à présent ?

Quel pouvoir avons-nous en tant que citoyens ? Ecrire, dénoncer, pour l'instant............

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