Marie José Masson (avatar)

Marie José Masson

Abonné·e de Mediapart

16 Billets

0 Édition

Billet de blog 5 octobre 2009

Marie José Masson (avatar)

Marie José Masson

Abonné·e de Mediapart

Le PS aura-t-il le courage de dire non à Georges Frêche?

Les militants, qui avaient le choix entre un candidat anti-Frêche, Eric Andrieu et Didier Cordoniou, l’homme de paille de l’homme fort du Languedoc Roussillon, ont choisi le second. Largement, à 65% contre 35%.

Marie José Masson (avatar)

Marie José Masson

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Les militants, qui avaient le choix entre un candidat anti-Frêche, Eric Andrieu et Didier Cordoniou, l’homme de paille de l’homme fort du Languedoc Roussillon, ont choisi le second. Largement, à 65% contre 35%. Or, le maire de Gruissan avait annoncé avant le vote que s’il était choisi, il se retirerait au profit de son mentor pour mener la liste du PS… Un échec relatif pour la direction du parti, mais auquel elle semblait préparée.

Le plébiscite offert jeudi soir à Georges Frêche par les militants socialistes de la région Languedoc-Roussillon ont désigné le candidat Didier Codorniou, supplétif de l’actuel président de la Région Languedoc-Roussillon, démontre que le "système" a "résisté au désir de rénovation de nombreux militants socialistes, et plus largement de l'ensemble "des forces de gauche", nous sommes aux antipodes d'une rénovation promise par le Parti Socialiste et attendue des électeurs de gauche. Eliminer les féodalités locales : le cumul des mandats. La mainmise de barons sur leur territoire local est une des plaies fondamentales de la démocratie au sein du PS. C’est ainsi que Georges Frêche, bien qu’exclu du parti socialiste, continue de dominer les fédérations de l’Héraut et du Languedoc-Roussillon. Cumulant les postes et les salaires, les barons vivent de leur position locale. Très rapidement vient la tentation de les conserver, contre les opposants internes si nécessaire. Réduire fortement le cumul ne peut que conduire à faire rentrer d’avantage de personnes dans le circuit, et donc à favoriser les occasions de dissidence.

Finalement, ce scrutin évite à la direction du PS un face à face avec Frêche, qui était déterminé à faire plier la rue de Solferino.

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.