vivre ensemble
Aujourd'hui, de Londres Tokyo, de Paris à New York en passant par Dublin, Madrid ou Sidney , on trouve les mêmes contraintes de salaire, d'embauche, de délocalisation, et donc les mêmes inégalités. Ces inégalités sont renforcées par le constat que les riches sont de plus en plus riches... Les lanceurs d'alerte et les journalistes ont révélé des casses commis par la grande délinquance (Bettencourt, Cahuzac...). De nombreuses associations internationales révèlent chaque trimestre, dans des rapports cinglants, les tours de passepasse des gouvernants pour remplir les conditions d'austérité pour le peuple imposés par les Big Four. (Le rapport d'Oxfam par exemple). Dans un système qui multiplie les réglementations et qui se veut de plus en plus opaque et bureaucratique, la dette apparait, pour les peuples, comme le marteau qui tombe sur l'enclume. Sans cesse assenée, elle effrite peu à peu et émousse la conscience collective, bref, elle est vécue comme une fatalité. La bureaucratie, souvent associée aux politiques étatiques soumises à un plan, est loin d'avoir disparue avec la chute du soviétisme. Preuve en est le temps passé à répondre à des boîtes vocales ou à remplir des formulaires en ligne pour s'en convaincre. Cette bureaucratie néo libérale nous fait perdre le fil des choses et souvent nous éloigne considérablement des forces de productions et des actions communes de regroupement et de réflexion nécessaires au vivre ensemble. (Graeber)
La partie du peuple qui d'une façon ou d'une autre a accès à l’Internet, se regroupe et vit sur la toile, dans un isolement physique souvent, mais dans une mare créatrice et volontariste est appelée la société civile. Ce groupe expérimente donc le vivre ensemble de manière révolutionnaire, mondial et dématérialisé. La société civile est constituée de petits cadres ou employés qui souvent ont un travail ou une activité principale dématérialisée, et aussi d'artistes, de chercheurs, d’activistes... ..Remarquons que chaque fois que l'on change de paradigme social, ou qu'un mouvement s'amorce dans ce sens, les "gens" sont qualifiés autrement: les vilains, les citoyens, les prolétaires, le peuple, les salariés, le français moyen, la ménagère de moins de 50 ans, et puis la société civile. On pourrait retracer l'histoire du capitalisme à partir de ces attributs.( le vilain, le prolo et la société civile)
Je voudrai, dans les pages de ce blog, montrer quelques points de vue et idées que j'ai rencontrés au fil de mes lectures. en partant d'un article de presse ou d'un extrait de livre, je voudrai aborder des sujets comme la fraude fiscal et l'impôt, l’austérité, la dette mais aussi le statut des réfugiés et des gens déplacés dans le monde . Comment est vécu l'espace mondial et quelle place prennent les réseaux dans nos échanges?
La finance est l’outil utilisé par les classes dominantes du système capitaliste pour asseoir leur suprématie. C’est un outil majeur qui a plusieurs fonctions : elle permet d’entretenir le capital, elle sert aussi de lien dans la classe dominante, elle est aussi le symbole de la classe et une cause.
Grâce à un comportement fiduciaire adapté, un riche, non seulement restera toujours riche mais deviendra encore plus riche. Un comportement fiduciaire, c’est un comportement qui vise à faire croire à quelqu’un, ou à un groupe de personnes, qu’il est obligé d’avoir confiance en la valeur que le riche met dans la chose qu’il veut absolument lui faire croire. On parle de monnaie fiduciaire, en général. C’est-à-dire d’une monnaie dont la valeur n’est pas liée aux matériaux qui la composent mais à la confiance que les gens lui attribuent.
Alors quand on est riche, très riche, on ne veut pas dépenser SON argent (le capital), on veut que les gens qui ne sont pas de la même classe sociale produisent de la valeur en toute confiance, et on veut que cette valeur vienne consolider son mode de vie, sa classe, son entre soi. Cette vision des choses, les riches sont très bien organisés pour la conserver à tout prix, l’entretenir, la défendre comme une cause.
La puissance symbolique exercée par les très riches est immensément troublante, tant elle attire, fascine, révulse à al fois. Ill ne faut pas négliger cet aspect car les riches s’en servent tout le temps, pour nous faire comprendre que nous ne comprenons rien par exemple.
La finance aujourd’hui est globalisante car les riches ont arrimé leurs capitaux aux banques centrales, aux sociétés offshores et au Fonds Monétaire International. Ceci leur permet d’avoir un contrôle constant sur les flux d’argent. Depuis le début du XXème siècle, la finance est liée au grand capital.
Monnaie Echange
Finance Spoliations ?
Banques Sociétés écrans ?
Sortir du capital.
Quelle est la place de l’activité humaine dans un tel système ?