Les serviteurs de l’état qui mènent mon pays vers l’ignominie et le désastre en favorisant toujours Israël dans le traitement des violences et des exactions commises contre le peuple palestinien devront réponde de leur collaboration. Voici quelques comparaisons entre le traitement par la France et ces alliés américains ou européens des politiques israéliennes et des palestiniens sur des sujets comme la presse, l’économie, les banques le système éducatif , les droits humains et les prisons.Les peuples du monde entier ne veulent pas être complices d’un génocide : tout doit être fait pour que nos serviteurs le comprenne.
En France,
La radio publique qu’on appelle maintenant Rance Inter se couche devant Netanyhaou et sa politique raciste, et se situe au dessus de la justice. La « fatwa » lancée par Netanyaou sur les Français qui osent critiquer sa façon de gouverner par la maltraitance est mise en place par nos services publics !
Les chaines de télévision qui émettent sur les réseaux de la TNT poussent le crime hideux de la falsification, du mensonge, de l’injure publique et raciste et se repaissent goulûment de tous les vices de la dictature fasciste, dominatrice et phallocrate, sans que cela ne provoque la moindre censure..
En Palestine,
Au moins 100 journalistes Palestiniens ont été tués depuis le 7 octobre, mais la situation était déjà extrêmement dangereuse avant : Shireen Abu Akleh, tuée par un sniper israélien en 2022 en est un tragique souvenir. Reporters Sans Frontières recense les noms des journalistes tués ou détenus pour leurs activités de journalistes :43 entre 2000 et 2022. Certains sont encore en prison..
En France pendant la même période, il y a eu 8 journalistes assassinés sous le coup d’une fatwa - en 2015 dans les locaux de Charlie Hebdo.
En 2024, la Palestine est devenue le pays le plus dangereux au monde pour exercer le métier de journaliste.
«La loi fondamentale de l'Autorité palestinienne prévoit la liberté des médias et d’opinion mais, sur le terrain, elle se heurte aux intérêts réels du gouvernement. La loi sur la cybercriminalité, adoptée par le président Mahmoud Abbas en juillet 2017, limite la liberté d’expression autant que la liberté de la presse. À Gaza, le Conseil législatif a cessé d'élaborer de nouvelles lois depuis 2007. »,rappelle RSF dans un article qui explique le cadre légal de la liberté de la presse dans chaque pays.
A Gaza, le travail est très difficile car le Hamas et le Djiad Islamique soupçonnent les journalistes d’être infiltrés par Israël et et Israël les soupçonne de collaborer avec des « terroristes. »Tout est en place pour faire taire le peuple.
En France,
Les industriels français ignorent les droits de l’homme et de la nature . Ils s’engouffrent comme au heures les plus sombres de l’ histoire commune dans les puits sans fond de l’injustice sociale en allant chercher des marchés juteux chez les pires extrémistes au Proche-Orient, que ce soit en Israël, en Arabie Saoudite ou dans le Khalifat syrien, ou en Russie en pleine guerre.Ils pillent impunément les richesses de la terre: Alstom, Veolia,Lafarge, Total, Carrefour…sont responsables d’écocide et de déplacement de populations.
A Gaza,
Plus de 97 % de la population est au chômage. Les travailleurs de tous les secteurs sont touchés : les personnels de santé, qui travaillent d’arrache-pied jour et nuit, sans manger, sans boire, dans la souffrance psychique et physique, les professeurs et instituteurs ,qui voient les écoles détruites et les enfants mutilés, les agriculteurs et les pêcheurs anéantis par 7 mois de génocide. Mais la situation était déjà au plus bas avant le 7 octobre : c’était déjà ground zero. Aujourd’hui, on est dans les sous-sols c’est « underground 7 » : chaque jour, chaque semaine, chaque mois qui passe ajoute une couche à l’horreur.
En Palestine occupée, près de 500 personnes ont été tués depuis le 7 octobre. Les travailleurs ne peuvent plus se rendre au bureau, à l’entreprise ou dans leurs champs car les restrictions de
Le Collectif pour une Paix Juste et Durable en Palestine dénonce dans son tract du 1er mai la situation des Palestiniens et Palestiniennes d’Israël, qui, je cite : voient leur activité menacée par de multiples mesures d’intimidation. Beaucoup sont contraint·es de rester chez eux, chez elles, face à l’intensité des menaces qui les visent, d’autres sont licencié·es pour délit d’opinion dès lors qu’ils ou elles n’adhèrent pas à la politique israélienne actuelle.
https://www.youtube.com/watch?v=VXb4s9u-5z8 : Les travailleurs qui n’ont plus de permis de travail sont bloqués en Palestine occupée
En France, en Israël,
Les banques et les compagnies d’assurance françaises comme Axa et la Banque Populaire, pour ne citer que ces deux mastodontes, investissement l’argent de notre travail dans des entreprises colonisatrices, prédatrices et dangereuses .Axa, par exemple, investit dans des entreprises qui fabriquent des bombes à fragmentation ou qui fournissent du phosphore blanc à Israël. Axa investit également près de 90 milliards chaque année dans des banques israéliennes qui vont prêter cet argent à des familles de colons qui veulent « acheter » un appartement ou une villa sur les terres volées à des familles palestiniennes, ou dit autrement , dans les colonies. Ces entreprises multinationales, expertes en montages financiers douteux, cachent leurs méfaits via des holdings afin de montrer une vitrine propre : attention, ce sont des menteurs chevronnés.
En Palestine,
Le système bancaire palestinien est sous contrôle israélien : toute transaction doit passer par le pays oppresseur. Chaque année, le gouvernement, autorise par dérogation les banques israéliennes à laisser passer des transactions sur les comptes des palestiniens, comptes détenus dans des banques palestiniennes. Si ces banques le font sans cette « dérogation », elles sous susceptibles de voir les transactions refusées pour « terrorisme », laissant les travailleurs palestiniens sans accès à leur argent. De plus, Israël menace de couper le système bancaire palestinien du reste du monde. Des expertes de l’ONU alertent :
« Couper unilatéralement les banques palestiniennes du système bancaire mondial viole également le principe de l’égalité souveraine des États, le principe de non-intervention dans les affaires intérieures des États et le principe de coopération de bonne foi », ont déclaré les expertes de l’ONU
« L’impossibilité d’effectuer des virements bancaires affectera l’ensemble de la population palestinienne sans distinction, exacerbera la catastrophe humanitaire actuelle et portera atteinte à tous les droits humains fondamentaux, notamment le droit à l’alimentation, le droit à l’eau et à l’assainissement, le droit à la santé, le droit de ne pas être soumis à la torture et le droit à la vie. »
En France,en Israël,
Les partenariats avec les universités se sont concrétisés quand le programme Erasmus+ a été élargi aux pays non-membres de l’UE. Israël avait 65 partenariats actifs avec la France en 2019. Cela ne cesse d’augmenter depuis : Pasteur-Weizman, université Aix-Marseille, Polytechnique...L’AEFE a aussi favorisé la création d’établissement scolaires publics français en Israël. Dans beaucoup de ces collèges, l’arabe n’est pas enseigné et la culture coloniale israélienne tient lieu de programme scolaire, accolé à celui de l’Éducation Nationale français .
En Palestine,
L’Association Universitaire pour le Respect du Droit International en Palestine (Aurdip) dénonce le deux poids deux mesures car les étudiants palestiniens n’ont pas les mêmes opportunités d’étude et n’ont pas la même liberté de mouvement que leurs homologues israéliens. L’AURDIP a publié une brochure en janvier 2024, qui détaille les difficultés rencontrées par ces étudiants et ces professeurs. « C’est de haute lutte que les Palestiniens ont conquis leurs universités et ils y tiennent, même si les conditions de l’occupation, et le blocus de Gaza, font que les débouchés pour les diplômés sont rares. Quant aux enseignants, ils ont pour la plupart été formés à l’étranger, surtout aux USA, mais aussi en France, dans d’excellentes universités. Ils ont fait le choix de rentrer en Palestine, où ils rencontrent bien entendu des conditions de travail très inférieures à celles qui auraient été les leurs s’ils étaient restés à l’étranger. Les aider à rentrer pleinement dans la communauté scientifique internationale, alors qu’ils ne peuvent pas voyager ni communiquer entre eux, nous a paru une tâche importante. »
Droits humains:
Les entraves au soutien humanitaire se multiplient et ne provoquent pas les sanctions prévues par les accords signés entre Israël et les États-Unis ou l’Union européenne: en avril, Le départ d’Istanbul en Turquie d’une flottille fournissant de l’aide humanitaire à la bande de Gaza assiégée a été retardé par un « barrage routier administratif » créé par Israël, rapporte The National.La « Flottille de la liberté », composée de trois navires et 800 participants, avait prévu de quitter Istanbul pour livrer plus de cinq mille tonnes d’aide humanitaire à Gaza au mépris du siège israélien. Cette aide comprend de la nourriture, des préparations pour nourrissons, de l’eau, des couvertures et des produits d’hygiène féminine. Cependant, les autorités israéliennes ont demandé des mesures supplémentaires qui retarderont son départ de plusieurs jours, ont déclaré les organisateurs de la flottille.Comme à plusieurs reprises, a flottille risque d’être attaquée par la marine israélienne, qui contrôle les frontières terrestres et maritimes de la bande de Gaza dans le cadre de son blocus de Gaza qui dure depuis plus de 17 ans. En 2010, Israël avait attaqué le Mavi Marmara, un bateau turc, tuant 10 humanitaires à son bord. La flotille n’a pas obtenu pavillon. La Guinée-Bissau a subit des pressions de la part d’Israël et les bateaux ont dû faire machine arrière.
Dans ce cas, les Etats-Unis devrait suspendre toute aide militaire à Israël :
Des fuites du département d'État et de l'USAID confirment qu'Israël bloque l'aide américaine à Gaza, ce qui déclenche l'obligation de suspendre l'aide militaire a rapporté le site en ligne DAWN le 27 avril : « Le Département d'État américain devrait immédiatement invoquer la Section 620I de la Loi sur l'aide à l'étranger et suspendre toute aide militaire à Israël à la lumière de nombreuses preuves, y compris une fuite d'un mémo du Département d'État, documentant le blocage par le gouvernement israélien de l'aide humanitaire américaine à Gaza » De nombreux rapports signalent les manquements à la bonne circulation de l’aide humanitaire. Depuis le 7 octobre, l’aide américaine, financée par les contribuables, est détournée ou entravée par Israel. qui a refoulé des camions d’aide médicale et alimentaire.
Ces entraves ont déclenché l'obligation légale d'interrompre l'aide militaire, selon la loi sus citée.
"La confirmation par le Département d’État qu'Israël a restreint le transport et la livraison de l'aide humanitaire américaine ne laisse aucun doute : La loi américaine exige la suspension de l'aide militaire à Israël", a déclaré Sarah Leah Whitson, directrice exécutive de DAWN.
Les documents qui ont fait l’objet d’une fuite rapportent qu’il ne trouvent pas"crédibles ou fiables" les assurances d'Israël selon lesquelles il utilise les armes américaines conformément au droit humanitaire international. L’agence de presse Reuters rapporte que "l'évaluation des quatre bureaux qui ont travaillé sur ce rapport a également cité 11 cas d'actions militaires israéliennes qui, selon les fonctionnaires, "restreignent arbitrairement l'aide humanitaire", y compris le rejet de camions entiers d'aide en raison d'un seul article à "double usage", des limitations "artificielles" des inspections ainsi que des attaques répétées sur des sites humanitaires qui n'auraient pas dû être touchés".
L’application de la loi obligerait Washington à réévaluer toutes les ventes en cours et à venir
La loi exige la suspension de l'assistance militaire à tout pays qui restreint, même indirectement, l'assistance humanitaire américaine. Aucune dérogation présidentielle n'est possible. En vertu du mémorandum de sécurité nationale n° 20, intitulé "Mémorandum de sécurité nationale sur les garanties et la responsabilité concernant les articles de défense et les services de défense transférés" (National Security Memorandum on Safeguards and Accountability With Respect to Transferred Defense Articles and Defense Services).« Israël devait donner l'assurance qu'il ne violerait pas le droit humanitaire international, notamment en restreignant l'aide humanitaire ; il a fourni ces assurances aux États-Unis le 25 mars. Le secrétaire d'État Antony Blinken est tenu de présenter au Congrès, avant le 8 mai, un rapport officiel indiquant si Israël s'est conformé à ces assurances »
En mars, L’Irlande et l’Espagne, ainsi que la ministre belge et de nombreux députés ont demandé à suspendre les accords d’association entre l’UE et Israël jusqu’à ce que celui-ci prouve qu’il n’utilise pas la faim et la famine comme armes de guerre.
La lenteur des prises de décisions à 27 est remarquable.. quand il s'agit des droits humains...
Israël invente le statut de combattant illégal. J’ai traduit le texte ci-dessous à partir du document en anglais publié par https://stoptorture.org.il/wp-content/uploads/2024/02/Incarceration-of-Unlawful-Combatants-Law_February-2024.pdf
Ce « statut » n’existe pas en droit international qui ne reconnaît que les les populations civiles ou les combattants .Sous le vocable de « combattant illégal », utilisé aux États-Unis pour justifier l’emprisonnement de milliers de personnes à Guantánamo, Israël emprisonne ou fait disparaître des milliers d’hommes et de femmes palestiniens.
Ces hommes, ces femmes et ces enfants sont emprisonnés dans différents centres de détention israéliens : torturés, empêchés de voir leur famille,sans avocats, ils se retrouvent livrés à des tortionnaires qui n’ont de compte à rendre à personne. Amnesty International fait état de tortures sur un jeune de 14 ans : brûlures de cigarette sur le corps et violence physique.
La torture semble systématique dans ces centres ainsi que le déni de justice : pas de représentation légale pendant plus de 40 jours, opacité totale pour les familles qui ne peuvent avoir aucune information. Seules, quelques organisations non gouvernementales ont pu obtenir des informations parcellaires sur les conditions de détention de ces victimes.
Israël détient plus e 2000 prisonniers sous ce statut, kidnappés dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre.
La loi a été voté en décembre 2023 au « parlement » israélien stipule dans son amendement 4 l’incarcération sans procès ni aucune forme de représentation légale de « combattants illégaux ». Une fois de plus, Israël viole le droit international.
« Les violations systématiques et généralisées des garanties fondamentales des droits susmentionnés en temps de guerre sont susceptibles de constituer des crimes de guerre conformément au traité de Rome et peuvent même être considérés comme des crimes contre l'humanité »
L'amendement législatif:
L'amendement n° 4 à la loi sur l'incarcération des combattants illégaux a été adopté le 18 décembre 2023 en tant que disposition temporaire pour une période de quatre mois (jusqu'au 17 mai 2023).
18 décembre 2023 en tant que disposition temporaire pour une période de quatre mois (jusqu'au 17 mai 2024),
2024). Elle comprend la formalisation dans la loi des règlements d'urgence, y compris une nouvelle prolongation du délai spécifié dans la loi sur l'incarcération des combattants illégaux.
une nouvelle prolongation du délai spécifié dans les règlements d'urgence (dans la législation précédente).
En conséquence, le délai dans lequel le commandant militaire est tenu de délivrer un
de détention pour une personne définie comme un combattant illégal sera désormais de 45 jours (au lieu de 96 heures).
La période qui peut s'écouler avant le contrôle judiciaire d'un tel ordre sera de 75 jours (au lieu de 14 jours) ; la période qui peut s'écouler avant le contrôle judiciaire d'un tel ordre sera de 75
jours (au lieu de 14 jours) et le contrôle judiciaire se fera par vidéoconférence,
même lorsque la personne emprisonnée n'est pas représentée par un avocat. La période de temps
pendant laquelle un combattant illégal peut se voir refuser un entretien avec un avocat sera de 75 jours,
avec l'approbation du fonctionnaire établi dans la loi, et une période cumulative de 180 jours
avec l'approbation du tribunal (au lieu de 10 et 21 jours, respectivement).
Source :
Depuis le début de la guerre à Gaza, dans le centre de détention du « Sde Yémen » et dans d'autres camps militaires, de nombreux Palestiniens sont détenus dans des conditions difficiles, exposés à des traitements cruels, inhumains et dégradants, d'une manière qui met leur vie quotidiennement en danger et cause des dommages à leur corps et à leur âme.
Nous, le Comité contre la torture, avons fait appel à ce qui a été fait dans le « champ du Yémen » et avons affirmé que la loi qui autorise les détenus à être détenus quel que soit le monde extérieur et sans véritable contrôle judiciaire de leur arrestation, représente un risque direct pour leur vie et les droits les plus élémentaires ce que tout le monde mérite - et nous avons même fait appel de cette loi devant la Cour suprême. Maintenant d'autres témoignages sont révélés par les médecins qui ont servi dans l'établissement, prouvant que nous avions raison.
Faut dire : Les médecins qui acceptent de traiter les constipé lorsqu'ils sont enchainés et les yeux bandés, nourris avec des pailles et font coucher leurs consommateurs à cause de la même retenue ; sans recevoir leur consentement pour le traitement, et dans des conditions ils savent qu'ils nuisent à leur santé - en violation des principes de base de l'éthique médicale et seraient complices de graves violations du droit international.
Lisez l'article complet des membres de notre comité, Dr Bettina Birmans et Dr Tamar Lavi dans le journal Haaretz :De nombreuses organisations de défense des droits de l'homme tirent la sonnette d'alarme sur ce qui se passe dans le centre de détention de Sde Teiman, près de Be'er Sheva, où sont détenus certains des habitants de la bande de Gaza qui ont été arrêtés au cours de la guerre.
Il y a trois semaines, l'Association pour les droits civils en Israël a fait appel au général de division Yifat Tomer-Yerushalmi, l'avocat général de l'armée, et a exigé la fermeture immédiate du centre, au motif que des actes de torture y sont pratiqués et que les conditions de détention violent le droit à l'intégrité corporelle des détenus et mettent leur vie en danger.
Physicians for Human Rights-Israel a également publié la semaine dernière un document d'opinion éthique sur le camp, comprenant des témoignages de détenus qui ont été libérés du centre et de membres du personnel médical et de santé qui s'y trouvent.
Ils sont également parvenus à la conclusion que Sde Teiman devrait être fermé immédiatement et que les détenus nécessitant des soins médicaux devraient être admis dans des hôpitaux civils, afin de s'assurer qu'ils reçoivent des soins appropriés conformes à l'éthique et au professionnalisme médicaux.
En outre, l'organisation pointe un doigt accusateur vers le ministère de la santé : Les directives du ministère de la santé concernant les soins médicaux à Sde Teiman "permettent de graves violations de l'éthique médicale ... y compris la participation à des pratiques équivalant à des traitements inhumains ou à des actes de torture".
Le Comité public contre la torture en Israël met également en garde depuis un certain temps contre les actes commis à Sde Teiman. "Six mois après le début de la guerre, nous pouvons le dire clairement : Il semble qu'Israël gère une sorte de prison Guantanamo qui lui est propre", ont écrit les Dr Bettina Birmans et Tamar Lavie, membres du comité (Haaretz Hebrew, 15 avril).
Le nombre exact de détenus à Sde Teiman n'est pas connu. Certains sont des « terroristes » de la force d'élite Nukhba du Hamas qui ont été capturés, d'autres sont des résidents de Gaza qui ont été arrêtés puis relâchés dans la bande.
Les détenus sont gardés presque sans contrôle judiciaire et sans être autorisés à rencontrer des représentants de la Croix-Rouge et des avocats. Le mois dernier, Hagar Shezaf, du Haaretz, a rapporté que 27 détenus étaient morts dans des installations militaires israéliennes et que l'armée refusait de fournir des détails sur les circonstances de leur décès.Elle a également fait état de conditions de détention difficiles et violentes.
Au début du mois, Haaretz a fait état d'une lettre envoyée par un médecin qui travaillait à l'hôpital de campagne installé à Sde Teiman au ministre de la défense Yoav Gallant, au ministre de la santé Uriel Busso et au procureur général Gali Baharav-Miara.
Dans cette lettre, il avertit qu'Israël risque de violer le droit international en raison du traitement réservé aux détenus. "Pas plus tard que cette semaine, deux prisonniers ont été amputés de leurs jambes en raison de blessures causées par des moyens de contention, ce qui est malheureusement un évènement de routine", écrit-il (Hagar Shezaf et Michael Hauser Tov, 4 avril).