Ne jamais parler de la douleur à un Palestinien..

Ne jamais parler de la douleur à un Palestinien . Il pourrait considérer votre douleur comme un pique-nique et garder le silence par respect et non par impuissance. Ne lui parlez jamais de tristesse, car c'est lui qui a tissé un oreiller avec les larmes de sa mère, et un berceau avec les gémissements de sa patrie pour son sommeil troublé. Ne lui racontez jamais les chapitres de la souffrance, car c'est lui dont le corps a été marqué des lettres initiales, qui a marché pieds nus dans les rues de la Nakba, portant le cercueil d'un enfant à la main, et une patrie qui ne s'efface jamais dans son cœur. Tout ce que vous pensez être la fin du monde, un Palestinien pourrait le voir comme simplement le début d'un nouveau jour, une goutte d'eau dans l'océan de la douleur, de la trahison, et de la perte. (Yasser)

Le nombre de femmes, d’enfants et d’hommes tués à Gaza et comptabilisé surpasse 57 300..Plus de 300 000 personnes sont portées disparues.

Au moins 80 personnes et plus de 300 blessés à Gaza durant les dernières 24 heures Comme toujours pendant les négociations, les bombardements et les massacres se sont accentués encore à Gaza : Israël a bombardé une maison dans la ville de Gaza, tuant au moins 12 personnes, juste après avoir massacré au moins 78 personnes à travers la bande de Gaza assiégée. Samedi, au moins 27 personnes ont été tuées par des attaques diverses à travers toute l’enclave : attaque de drone sur des tentes à Mawasi, fusillades...Ce matin, lundi 7 juillet, on apprend qu’au moins 82 personnes ont été tués dont 10 qui attendaient pour recevoir de l’aide alimentaire . Les survivants des attaques israéliennes ont dépeins des scènes apocalyptiques dimanche, alors que les habitants du quartier de Shieck Radwan tentaient de récupérer sous les décombres les dépouilles en lambeaux de leurs voisins .Mahmoud al-Sheikh Salama a raconté à un journaliste d’AJ l scène qu’il a vécu lors des attaques de ce week-end : l’attaque a eu lieu a deux heures du matin, tandis qu’il dormait,

“ Nous avons entendu une très forte explosion et une autre, peu de temps après. Nous nous sommes précipités dehors ..Et des gens étaient ensevelis sous les décombres.. quatre familles , u nombre important de résidents…On a essayé de chercher des survivants et on a réussi à sortir deux personnes vivantes après trois heures de lutte. Deux survivants, les autres sont des martyrs et sont toujours dessous. » L’escalade meurtrière du week-end  ramène des souvenirs brutaux et horrifiants..comme au tout début des massacres, à cause de l’intensité et de l’échelle des bombardements. « en deux heures, on a compté au moins 7 attaques ariennes sur la bande », ajoute-t-il « une cuisine communautaire a té bombardé a Deir Al Balah et trois personnes ont été tuées, dont le directeur de cette cuisine. 

Il semblerait que des négociations reprennent cette semaine, même si Israël a rejeté la plupart des amendements du Hamas

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Netanyhaou l’inhumain joue avec l’horreur : tous les prisonniers israéliens sont des pions dans sa main. Des pions qu’ils manipulent à sa guise, faisant fi de la souffrance ces gens.Dix prisonniers du Hamas, encore vivants vont peut-être être libérés pendant cette « pause de 60 jours » Les spéculations vont bon train sur les chaînes du pays génocidaire : qui sortira en premier ? On est dans l’horreur : en effet il y a actuellement 50 prisonniers à Gaza, dont des Thailandais, des Népalais et des Tanzaniens . Parmi eux, 20 sont en vie et 30 sont décédés. Dix prisonniers vivants vont restés à Gaza après les 60 jours de pause, ainsi que 12 corps. Leur libération futur dépend des négociations qui auront lieu pendant ces 60 jours.. et qui échoueront certainement . Le Hamas demande qu’Israël se retire des zones qu’elle a envahi depuis mars, qu’il laisse les organisations internationales distribuer de l’aide et qu’il continue la trêve jusqu’à ce que les négociations mènent à la fin de la guerre. Seuls, les États-Unis peuvent forcer Israël à respecter ce éventuel cessez-le-feu et à l’étendre au-delà de 60 jours.

Plusieurs villes occupées de Cisjordanie ont aidé envahi par l’armée occupante des quartiers de Béthleem et Beit Ummar, au nord de Al Khalil; à Tulkarem, à Naplouse

A Naplouse, le ministère de la santé a confirmé la mort de Wissan Ghassan Hasan Ishtiya,37 ans, tué par un tir de soldat des forces occupantes dans le village de Salem à l’est de Naplouse. L’armée détient toujours sont corps. Les forces occupantes ont envahi le village de Salem et ont encerclées deux maisons. Elles ont commencé a tiré à balles réelles, tuant Qusay Nasser Mahmoud Nassar, âgé de 23 ans et blessant Ishtiya qui est mort à l’hôpital. Un homme de 62 ans a également été blessé lors de ce raid. Le chef du village de Salem a rapporté à l’agence Wafa que l’encerclement et les tirs ont provoqués de réactions des citoyens. Il faudrait ne jamais rien dire et tout supporter !

En parallèle du génocide à Gaza, l’armée d’occupation et les colons intensifient les attaques en Palestine occupée, à Jérusalem. Le décompte officiel fait état de plus de 1000 morts et 7000 blessés depuis octobre 2023.

L’acharnement des occupants va jusqu’à tirer sur des gens qui reviennent dans leurs maisons pour récupérer quelques affaires : dimanche, les forces occupantes ont assaillis des résidents qui allaient récupérer des affaires dans leurs maisons menacés de démolition. A Tulkarem, les gens de certains quartiers ont été parqués dans des camps car Israël a décidé de détruire au moins 144 constructions ( habitations, ateliers agricoles et autres ) pour des raisons..militaires – Ces raisons sont toujours invoquées et sont les prémisses d’une éviction et de la construction de colonies -  Les soldats ont délibérément obstrués l’entrée des maisons. Ils ont contrôlés les identités, ont détenus certaines personnes, ont soumis certaines d’entre elles à des fouilles et à des enquêtes , dans un climat de tension et de provocation . Pendant les quelques heures allouées pour aller chercher ses affaires accompagnés par le Croissant Rouge, les Palestiniens ont été humiliés, courant pur évacuer et récupérer un peu de leur vie..Pendant ce temps, les forces occupantes , lourdement armées, ont encerclé les lieux et se sont déployées aux entrées du camp et le long des allées et des maisons, transformées en baraquements militaires. Ils ont poursuivis les habitants en leur tirant dessus et en les effrayants avec des bruits de bombardements pour les intimider. L’armée infernale a annoncé un second tour pour ceux qui n’ont pas pu évacuer. Cela fait 161 jour que le camp est assailli et voué à la démolition. Les habitants sont chassés, leurs mouvements sont restreints et ils ne peuvent revenir que sous surveillance militaire pour récupérer quelques affaires. Toues les issues sont fermées par des check-points. La mesure fait partie d’un plan qui restreint la liberté de mouvement dans tous les camps, qui sont assiégés. C’est la même chose partout : Le camp de Nours Shams et ses environs est assiégé depuis 148 jours avec l’infanterie et les chars qui tournent sans cesse devant les maisons et dans les allées.

« Avant, on quittait le camp lorsqu’un raid était annoncé, puis on revenait deux ou trois jours plus tard », se souvient, pour La Croix M. Ajaj, dont la maison a été détruite. Cette fois-ci « nous sommes partis, et nous ne sommes jamais revenus », dit-il. Comme ses parents, qui pensaient eux aussi à la création d’Israël en 1948 que leur exil serait temporaire.

au Festival Résistances à Foix, on n'oublie pas la Palestine . Venez rejoindre les actions de Couserans-Palestine, sur le stand, à l'entrée de l'Estive :

Lundi 7 Lectures de poésies palestiniennes et témoignage théâtralisé à 16h30

Mardi 8 ligne rouge pour la Palestine (Comme partout en France et en Europe)

Mercredi 9 Die in

Jeudi 10 Il ne reste que les chaussures 

Vendredi 11  Distribution du nouveau tract de la semaine 

Rejoignez-nous pour faire de ce programme un succès en apportant, si vous le pouvez

Votre chasuble Gaza stop génocide (dimanche)

Des poèmes palestiniens à lire (lundi)

Un tee-shirt ou une tenue rouge (mardi)

Des chaussures (jeudi)