Le drapeau restera à ma fenêtre: les intimidations n'y changeront rien.

La compagnie américaine Microsoft a licencié deux employés mercredi 27 aôut, et deux autres jeudi 28 août. Leur faute ? Avoir occupé le bureau du président de la multinationale pour dénoncer ses liens avec l’armée israélienne génocidaire. Début août, plusieurs médias avaient révélé que le géant de l’informatique stockait des données de renseignement israéliennes utilisées pour cibler les Palestiniens.La pétition mise en place par des employés de la firme est encore disponible pour signature.

Tandis que tous s’accordent maintenant pour donner des chiffres de personnes palestiniennes tuées et blessées qui dépassent les 200 000, dont plus de 83 % de civils selon l’armée israélienne, certains se voilent encore la face.

Toutes les sanctions doivent être prises maintenant, en ce 18 septembre, jour de grève je souhaite de toute mon âme que ce génocide soit enfin puni. Comme il se doit. Ainsi, il semble que Trump ait à nouveau invité Netanhyaou aux USA, après son discours à l’ONU, en octobre. La France devrait avoir reconnu l’État palestinien à cette date, laissera-t-elle encore l’avion du bourreau sioniste survoler notre pays ? Arrêtera-t-elle de soutenir le mouvement colonial qui a mis la Palestine à genoux ?

Les bombardements très intenses qui ont été rapporté à Gaza à partir du 30 aout se poursuivent depuis le début du mois de septembre : tuant encore 50 personnes dans la nuit de vendredi à samedi 6 septembre. Les forces occupantes et génocidaires ont bonbardé toute la semaine, tuant 77 personnes le 31 août dont 11 qui étaient au centre américain, attendant de recevoir de l’aide alimentaire.Les Palestiniens fuient de manière continue dans et autour de la ville de Gaza tandis que les forces occupantes attaquent sans relâche et se préparent à saisir la totalité de la bande de Gaza. Un million de personnes,au bas mot, sont en danger imminent de mort, de famine, de nettoyage ethnique, tandis que les résidents du sud de la zone subissent également de fortes pertes, des exactions, la famine et des conditions de vie inhumaines. De plus, les forces génocidaires ont également attaquées par les airs le Liban, dans les banlieues de Nabatieh. Le 31 août,elles ont aussi bombardé des tentes dans le centre de Gaza, tuant au moins deux personnes qui s’abritaient.Les journalistes sur place ont aussi fait état d’attaques aux alentours de Khan Younès. a l’aube du samedi 6 septembre les forces occupantes ont assassinés 50 personnes , dont 7 enfants selon les journalistes d’Al Jazeera. Les assauts continuent dans la ville de Gaza, au matin du 6 septembre.

Les syndicats de journalistes annoncent 15 journalistes tués par les forces israéliennes en aout. Mohammed Alaa' Al-Sawalhi, journaliste à Al quds Al Youm TV, a été tué le 17 septembre alors qu’il faisait son travail

De plus, l’administration de Trump a refusé à l’autorité palestinienne et à son leader Mahmoud Abbas de se rendre à New York pour le rassemblement des chefs d’état à l’ONU, rassemblement durant lequel de nombreux pays souhaitent reconnaitre l’état de Palestine. Trump a refusé les visas aux délégations de l’autorité palestinienne. Est ce que cette assemblée va devoir se tenir à Genève ?

Netanhyaou a dit la vérité : il ne veut pas d’état palestinien et il veut faire disparaitre les Palestiniens . La colonisation et les exactions contre les Palestiniens se poursuivent sans relâche. Le gouvernement sioniste fait fi de toute remarque internationale. De toute façon, les masques sont tombés : on comprend que le plan sioniste, qui est de vider la zone géographique de la Palestine historique de tous les Palestiniens, est révélé au grand jour. Le nettoyage ethnique, commencé il y a plus de 80 ans, se poursuit et s’accentue sous nos yeux.

En Cisjordanie, les colons servent de milice à l’armée.

Comme les colons se collent aux Palestiniens, les sionistes ne peuvent pas faire comme à Gaza en Cisjordanie, c’est à dire bombarder et anéantir complètement les zones d’habitations, de culture, d’éducation, ainsi que les hôpitaux et toutes les infrastructures. Alors ils arment les colons et supervisent les pogromes des Palestiniens.

Les quinze premiers jours de septembre ont été encore plus terribles pour les Palestiniens : chaque nuit, des dizaines et des dizaines de morts : bombardements intensifs,incendies de tentes, famine, attaque sur des hôpitaux à Gaza, et expulsion de leurs terres et attaques de colons en Cisjordanie.

Des colons attaquent des véhicules, comme à Ramallah, d’autres incendient une crèche à Deir Sharaf, près de Naplouse, d’autres attaquent des communautés bédouines. A Hébron, les soldats de l’enfer ont carrément tiré des lacrymos à l’intérieur des maisons, blessant par gaz les habitants, dont des personnes âgées.Ils arrêtent les grand mères avec leurs petits fils et pillent les maisons. Ils s’emparent de mairie, comme à Beit Ummar, terrorisent les employés municipaux et pillant leurs affaires. (Source : Wafa Palestine)

L’invasion de la ville de Gaza anéantit chaque jour davantage des vies et des espoirs. Ce mois de septembre est noir, terrible et inhumain.

Les réseaux sociaux, avec la famine et le découragement, la honte, le manque de sommeil, amplifient les doutes et empêchent de réfléchir : Les Gazaoui-es connaissent tout des plans de leurs bourreaux. Ils connaissent tout de l’inaction des états occidentaux, du soutien aux génocidaires..

Campée dans la manif avec les deux drapeaux, je repense au message de Yasser :

« Mes amis. J’espère que vous allez bien. Je ne peux plus me connecter à Internet ou utiliser mon téléphone . Mes yeux me font mal et mon esprit est en pièces. Je ne peux plus me concentrer. En plus de cette vie misérable à cause de la famine et de la guerre, je souffre du syndrome du colon irritable. Tout ceci a affecté mon état psychologique. J’ai l’air fort sur la photo, mais à l’intérieur, je suis cassé,j’ai le cœur brisé, en mille morceaux. Je subis une pression nerveuse intense. Je pars pendant quelques semaines, je ne serais plus joignable.. aidez ma famille. »

Les perturbations persistantes des services internet et de téléphonie fixe dans la bande de Gaza entravent tous nos efforts de solidarité. Si nous perdons contact, que va-t-il se passer ? Plus de 40000 personne ont encore été forcées de quitter GazaVille cette nuit, 100 personnes ont été tuées.

Les plans des bourreaux s’affichent en une des journaux : hier, le 17 septembre , par exemple Smotrich : « Gaza, une « mine d’or immobilière », Israël et les États-Unis discutent de son partage. » 

« Dans une interview accordée le mois dernier au bulletin d’information hebdomadaire Ofek de son parti, HaTzionout HaDatit, Smotrich a déclaré qu’il s’efforçait de rétablir les anciennes implantations (colonies)  israéliennes de Ganim et Kadim, dans le nord de la Cisjordanie. » (Times of Israël du 18/09/2025)

Le cataclysme se poursuit inlassablement.Ce matin, les habitants de la ville de Gaza sont pris en tenaille par l’armée génocidaire. Ils n’ont plus que la mer.. Du nord-ouest au sud-est, infanterie, chars et autres blindés soutenus par l’aviation écrasent les vies et les destins. Les attaques dont incessantes : robots-tueurs téléguidés, véhicules banalisés chargés d’explosifs, attaques aériennes font exploser tout ce qui se trouve sur leur passage. Les gens fuient et sont contraints de se poser avec leurs familles sur des décharges, dans des endroits insalubres et dangereux.

750 000 personnes sont encore à Gaza-ville, cherchant à survivre..au moins cinquante personnes ont encore été tuées cette nuit, portant le nombre à 65 200 personnes tuées et recensées. Et comme Netanhyaou a dit qu’il ne ferait rien pour sauver les prisonniers israéliens, les brigades Al Qasam ont dit qu’elles ne les protègeraient plus. La mort et le fascisme sont en train de gagner.

A Gaza ville, les forces sionistes ont encore tuées au moins 43 personnes dans la nuit du 19 au 20 septembre, s’en prenant à une école-abri et tuant évidemment, des enfants. Plus de la moitié des habitants de Gaza ville ont fui et sont dans une situation d’extrême danger. Les femmes sont les premières victimes avec les enfants : « Le mot déportation ne décrit même pas ce que nous vivons. », témoigne Maisa Odhe, une résidente de Gaza Vile de 50 ans qui a parlé à la chaine de TV saoudienne AsharqTV. «  Je ne le souhaite à aucun juif, je ne souhaita pas ça, même à ceux qui nous tuent. »

Les photos de la bande de Gaza documentent leur périple,souvent à pied. Elles sont forcées de faire plus de 13 kilomètres à pied

, vers Nuseirat, le lieu le plus proche , puis encore 20 kilomètres pour atteindre Mawasi , une zone de 35 kms2 dans laquelle les israéliens exigent que 2 millions de personnes soient concentrées.

 Alors que les attaques se poursuivent inlassablement mais sur le mode « basse intensité «  - au moins 50 personnes tuées chaque nuit tout de même ! -  Plus de 44 % de ces attaques ont lieu dans des soi- disant « zones sures » , les palestiniens du nord sont obligés de fuir. Middle East Eye  rapporte les propos de ministères israéliens dont le seul objectif clair est l’annexion de Gaza. Les tanks écrasent la ville de manière plus intense ces jours ci mais leur avancée n’a jamais cessée. Les colonels de l’armée disent qu’il est très incertain que des militants du Hamas soient encore là et précisent qu’ils n’ont aucune source de renseignement fiables pour le prouver, ou pour prouver la présence des captifs. Depuis le mois d’aôut, l’armée envoie des robots tueurs, des voitures chargées d’explosifs . Ils tuent par télécommande, sans vérifier quoi que ce soit.

Rien  ne sera  jamais plus comme avant. Nous sommes les témoins vivants de ce génocide. Le drapeau palestinien restera à ma fenêtre, et les intimidations n'y changeront rien. Je ne suis pas nationaliste, en fait, je n'aime pas trop les drapeaux mais celui-là représente une cause, celles des peuples qui refusent l'oppression. Le fascisme est contre les peuples, contre les masses et moi, je fais partie du peuple. C'est tout-