Le journaliste est bouche bée.. On sait que c’est faux, archi-faux.
La plupart des 6 000 résidents arméniens d’Israël sont les descendants de familles qui ont fui le génocide pour des terres arabes. Les autorités israéliennes se disputent sans cesse avec cette communauté . 25 % des terres de la communauté arménienne risque de passer dans la poche de l’état voyou et génocidaire via un fond d’investissement australien. Selon Middle East Eye, cela fait plus de deux ans que la communauté arménienne se bat pour protéger ses terres.
Cet homme vit dans un monde parallèle peuplé de mensonges et de crimes. Il n’a jamais reconnu le génocide des Arméniens. Israël vit dans un déni constant de tous les crimes perpétrés et instrumentalise tous les génocides. Tandis que l’entité sioniste ment, le génocide des palestiniens, à Gaza et en Cisjordanie, se poursuit inlassablement..
Dans les villes et les villages palestiniens, les colons tuent avec l’aval de la police et de l’armée :
A Naplouse le 19 août, des colons ont commencé l’installation de nouveaux avant-postes coloniaux sur les terres du village d’Aqraba au sud de la grand ville du nord. Les activistes ont raconté à Wafa, l’agence de presse palestinienne, que les colons ont érigé des tentes, installé des caravanes,et levé des drapeaux sur la partie occidentale du Mont Qarqafa en face de l’entrée de la ville de Naplouse.
Selon un rapport de la Commission contre la colonisation et pour la Résistance au mur, les colons ont commis 466 attaques contre les Palestiniens et leurs propriétés dans les Territoires occupés par Israël en juillet.Ces assauts ont provoqué la mort de de 4 Palestiniens et le déplacement forcé de deux communautés bédouines comprenant 50 familles.
Le rapport note aussi que les colons ont tenté d’établir 15 nouveaux avant-postes coloniaux, la plupart sur des terres pastorales ou agricoles.Cela inclut aussi 5 colonies dans le gouvernorat d’Hébron, deux à Salfit, à Bethléem, à Jéricho, à Ramallah, à Tubah et à Jenine. Simultanément, sous la protection d’Israël et des forces armées de l’occupation les colons ont fait fermer un site archéologique.Les forces d’occupation ont fermé le site et les routes, empêchant ainsi les Palestiniens de s’y rendre.
Le 2 août, des milices de colons ont installé un nouveau campement près du village de Kisan dans le sud ouest de la province de Bethléem. C’est le 8èeme avant-poste en 2 mois dans cette région de Wadi Ebyan.
Ce village et tous les alentours font face à des attaques répétées par les colons. L’expansion des avant postes coloniaux a créé un petit cercle qui entoure le village, empêchant les palestiniens de circuler , menaçant leur vie et leur sécurité.
Les attaques ont permis aux colons de voler des propriétés palestiniennes, des panneaux solaires et des panneaux métalliques utilisés pour clôturer les champs et les espaces de vie des fermiers palestiniens. Des meubles et tout le contenu des maisons ont été aussi délibérément détruits et vandalisés. Ces attaques ont été précédées de menaces directes pour forcer les habitants à quitter leurs maisons volontairement, ce qui montre un plan délibéré ainsi qu’une politique de déplacement forcé et d’intimidation.
Le 24 juillet, les colons ont détruit tout le réseau d’alimentation en eau qui fournit la communauté villageoise et ont bloqué la seule route d’accès qui connecte les villageois à Kisan, le village voisin, laissant ainsi 17 familles sans eau et sans accès aux fournitures de base. Déjà, en février, un colon avait à lui seul détruit tout les réseaux d’eau dans la zone de Deir Alla, en plein désert, empêchant la communauté comprenant 15 familles de s’alimenter en eau..
à RAMALLAH le 13 août, la communauté bédouine de Deir Ammar à l’ouest de Ramallah en Cisjordanie occupée a été déplacée suite aux violences des colons. L’éviction forcée est survenue après plusieurs jours d’attaques violentes de la part des colons, forçant les familles à déplacer leur bétail et a évacuer les femmes et les enfants pour des raisons évidentes de sécurité.19 familles bédouines se sont ainsi retrouvées éparpillées. Environ 130 personnes ont essayé de rester aux alentours de Deir Ammar afin de maintenir leur mode de vie autour des troupeaux,d’autres ont étés forcées, afin de s’abriter, de louer des maisons dans les villages alentours.
Quinze jours avant l’éviction de ces familles, des colons avaient installés un avant post sur la colline,installé des tentes, et dressé un drapeau israélien. Depuis, l’escalade de la violence n’a pas cessé : un incendie a été provoqué par les colons, des attaques sur le bétail..etc.Puis les colons ont accéléré la construction d’une route commencé un mois avant et qui contourne une autre colline. De là , les campagnes de harcèlement se poursuivent, incluant des attaques sur les personnes, des fermetures de routes, des coupures du réseau d’eau, des fermetures de pâture, ce qui est dévastateur pour la survie des familles bédouines. Les nouvelles routes des colons annexent des milliers de dunams de terre ( la moitié du territoire bédouin) La résistance populaire avait réussi à ralentir ces annexions. Aujourd’hui les tactiques israéliennes sont de laisser faire les colons qui peuvent chasser les palestiniens de chez eux sans aucune sanction. Les familles qui habitent ici sont déjà des réfugiés de 48, déplacés lors de la Nakba et ils sont reconnus par l’ONU comme les peuples indigènes du désert du Négev et de Jérusalem-Est.Mais les asseaux se poursuivent et s’accélèrent .
A Jéricho en juin, les colons ont attaqué les maisons, relâché le bétail dans les récoltes pour les détruire,et volé des moutons. Des avant postes illégaux, au nombre de 6 ont été construis près des maisons des Bédouins, poussant les habitants à partir.
Le 3 et le 4 juillet, au moins 50 familles bédouines ont été forcés de quitté Arab Al-Mleihat après des menaces et des attaques . Les colons ont célébré les expulsions et étendu leur présence en plantant de nouvelles tente, sous la protection de l’armée.
Plusieurs familles déplacées ont tenté de revenir fin juillet mais elles ont rapidement fait face à des actes de violence de la part des colons.Les colons les ont attaqués tandis que l’armée a bloqué l’aide et saisi les matériaux de construction que les familles avaient apporté pour reconstruire.
Un jour plus tard, le 1er août , des colons ont incendié 6 maisons, forçant 20 familles à fuir. Ces évènements révèlent une fois de plus une large et systématique campagne d’expulsion des Palestiniens de la vallée du Jourdain, à travers la violence,les menaces et la peur. A Jérusalem Est, des habitants palestiniens d’un quartier ont été emmurés, séparés du reste de la ville et doivent endurer des checkpoints supplémentaires pour aller en centre ville . Les malades et les blessés ne peuvent en aucun cas obtenir des délais plus courts au risque de perdre la vie dans l'attente.
La plupart des Israéliens ont pris l’habitude de parler de ces exactions comme des bulletins météo : les parkings, les places publiques, les mariages, toutes les occasions servent de base à des attaques de colons, sous les nez de « l’Israélien moyen » qui ne réagit pas . Quand une société devient sourde aux massacres des autres, elle indique que toutes les vies ne se valent pas.
Dans les villes et villages arabes israéliens et dans les villes mixtes, les arabes sont tués par balle.
Le 4 août, Mohammed Hijab, 19 ans , du village de Sheikh Danun, a été tué par balle
Saher Ibrahim, 29 ans, de Sajur, a aussi été assassiné.
Plus tard dans la nuit, Daya Abu Sharif, 25 ans, de Jaljulya, a été tué par balle.
Le lendemain, Tareq Bidas, 18 ans, de Lod, a été tué par balle.
Le 16 août, Ali Hadid, 26 ans de Daliat al-Carmel, est mort de ces blessures par balles.
Le même jour, Omar Abu Jamaa, 50 ans, de Segev Shalom, a été tué par balles.
Rosette Jarban , âgée de 23 ans, de Jisr al-Zarqa, a été assassiné. Une caméra de surveillance a enregistré le crime : alors qu’elle marchait dans une allée étroite dans le village, une voiture s’est approchée. Un homme est sorti, a dégainé et tiré plusieurs coups de feu .Elle s’est effondrée lentement vers le sol. La vidéo dure 19 secondes. C’est le temps qu’il faut pour supprimer la vie d’un être avec un pistolet..
Toutes ces vérités, révélées par Haaretz ( version anglophone ) existent sur les réseaux sociaux et sur les médias arabes. Pour les médias en Hébreu, c’est une autre histoire:les assassinats de palestiniens sont marginalisés, rendus invisibles. Pas de photos, pas de contexte, pas de témoignages ni de contexte humain. Ils apparaissent froids, comme de simples statistiques. La journaliste expose les noms des gens et quand elle les lit, son cœur se resserre dans sa poitrine tant elle est impressionnée par le fait que la plupart de ses compatriotes s’en fichent.
Les exactions et l’abandon des citoyens arabes israéliens ne sont pas théorique mais réellement tangibles.Les tueurs quittent leur maison en sachant qu’ils ne seront pas poursuivis. Le journaliste Josh Breiner a rapporté que la police se débrouille pour poursuivre 36 cas de meurtres sur les 240 rapportés l’an dernier en Israël ; un schéma qui se répète d’année en année. La police rend fautive la société arabe , ou la justice mais ne regarde pas ces propres failles.
C’est ainsi dans les communautés arabes en Israël : chaque personne est responsable de sa propre sécurité.Les lieux publics sont devenus des endroits où l’on tue des Arabes : les rues, les mariages, les magasins, les stations services. Jour et nuit, des gens sont tués à la vue de tous. Des tueurs à gages sont recrutés font le sale boulot pour les autres et sont payés en dollars.
Les témoignages sont glaçants : s’arrêter faire le plein devient dangereux, la réalité est réduite au silence, elle est occultée et réprimé tout comme la compréhension que chaque arabe est à la merci d’une balle, volontaire ou perdue. Les solutions sont introuvables car personne n’écoute. Il n’y a que l’indifférence. Laissons les mourir dans l’indifférence, tant que ce ne sont pas des juifs..Les idées de Ben Gvir sont en train de parasiter la société juive israélienne. Voilà la réalité révélée par Sheren Falah Saab dans son article du 20 août.
A Gaza, le génocide se poursuit sous nos yeux
Avant les attaques sur l’hôpital Nassar à Khan Younès de la dernière semaine, 81 palestiniens avaient été tués le mercredi 20 août, le prisonnier Marwan Barghouti avait été humilié dans sa cellule par un ministre du génocide et l’annexion et la déportation des habitants de Gaza était quasiment actée dans l’indifférence générale .
Plus de 62 000 personnes ont été « officiellement tuées », beaucoup plus, très probablement. Les médias hébraïques annoncent triomphalement qu’ils poursuivent la construction d’un camp de concentration au sud du corridor de Morag.
Cela veut dire qu’Israël, état reconnu, libre et responsable, assume son rôle de bourreau sans que personne ne le force. Assumera-t-il aussi les nombreuses failles et les troubles qui perdurent autour de l’attaque du 7 octobre ? Tout comme Israël a permis le financement du Hamas, plus facile à manipuler face à la communauté internationale que des groupes ayant adoubé les accords d’Oslo, assumera-t’il la réalité des doctrines qu’il érige ? La culture du mensonge irrigue toutes les classes : tout le monde fait comme Netanyahu et selon certains responsables militaires aucune justification militaire ne permet l’utilisation de la famine, le meurtre d’enfants et de personnes malades, des femmes. Israël est complètement responsable de ses actes, étant un pays « libre, démocratique et souverain ». Contrairement au peuple palestinien opprimé, Israël n’a pas le devoir de se défendre mais l’obligation de prendre de soin et de se retirer en demandant pardon.