21 septembre
Le comptage des personnes assassinées par l’entité sioniste n’en finit pas d’être égrainé dans la presse internationale. Le cataclysme est quotidien. Ainsi, au moment où l’automne s’installe, alors que cela va faire bientôt deux ans que ce génocide brutal est en cours, le ministre palestinien de la santé fait état de 33 personnes tuées et 146 blessés qui sont arrivés à l’hôpital et on été comptabilisés. Une personne qui attendait l’aide alimentaire a été tuée ce jour là ainsi que 17 autres blessées. Ce qui amène le nombre de personnes tuées « officiellement » a 65 174 et le nombre de blessés à 166 071 . Pour s’approcher de la réalité, il faut multiplier ces chiffres par trois.
Les drones ciblent des tentes. Des civils sont régulièrement blessés ou tués par ces drones.
Les deux tiers des personnes ciblées,tuées ou blessées, sont des femmes et des enfants. Le nombre de Palestiniens qui ont été tués par malnutrition depuis le 7 octobre 2023 a augmenté considérablement : au moins 440 personnes dont 147 enfants , toujours d’après le ministère palestinien de la santé . Les forces occupantes disent qu’au moins 550 000 personnes ont été forcées à se déplacer suite à l’agression sur la ville de Gaza. Les chiffres du nombre de tués continuent de monter en cette dernière semaine du mois de septembre : 65 283 dans la bande de Gaza. Mais les exactions ne s’arrêtent pas là : au Liban, le ministre de la santé a déclaré que l’attaque qui avait ciblé le Hezbollah avait eu lieu dans une zone comprenant beaucoup de civils : 5 personnes ont été tuées, dont trois enfants.
Chaque jour, les hommes et les femmes, les enfants sont tués : 85 personnes sont rapportées tuées ce mercredi 24 septembre , plus du double du nombre de personnes tuées la veille. L’ONU prévient Israël encore une fois : « Les forces armées infligent la terreur sur la population et forcent des dizaines de milliers de personnes à fuir. » L’armée israélienne, par la voix du chef du personnel militaire Eyal Zamir, proclame que les Palestiniens sont déplacés pour leur sécurité mais plus personne n’est dupe : les israéliens veulent prendre le contrôle de toute la bande de Gaza et veulent assurer une majorité démographique juive dans toute la Palestine et en Israël. Zamir continue à clamer que les habitants de Gaza partent, et que l’armée avance systématiquement et méthodiquement à l’intérieur du centre -ville. Les témoignages sont déchirants : certaines personnes fuient avec juste ce qu’elles ont entre les mains : ainsi Najwa, une femme qui a été forcée de fuir, témoigne pour Al Jazeera : « j’ai tout quitté, tout laissé. Nous avons peur, les déplacements sont onéreux . Nous ne pouvons pas payer pour transporter nos affaires. »
Depuis le début du massacre le 7 octobre 2023, au moins 65 419 personnes tuées avaient été comptabilisés le 25 septembre 2025. 167 160 blessés, et des milliers de personnes sont portées disparues, sans doute sous les décombres. C’est une vengeance après que 1139 personnes aient été tués dans l’attaque perpétré par des milices armées dirigées par le Hamas. Il y a 40 prisonniers faits ce jour là et détenus par le Hamas qui sont encore à Gaza. Des milliers de prisonniers palestiniens croupissent dans les prisons israéliennes.
Les condamnations de la part de nombreux pays sont de plus en plus pressantes et audibles mais Israël reste campée sur ses positions génocidaires.
Dans la nuit de samedi 27 à dimanche 28 septembre, au moins 91 personnes ont été tuées par les forces occupantes lors d’attaques incessantes à travers toute la bande de Gaza, dont au moins 45 dans la seule ville de Gaza. Au moins 10 personnes ont été tuées dans le camp de Nuseirat , d’après des sources médicales et un bébé est mort de malnutrition à l’hôpital de Khan Younès.
Les témoignages des agences onusiennes ont révélé, lors de l’Assemblée Générale, que des enfants sont brulés et d’autres affamés. Philippe Lazzarini, responsable de l’UNWRA, a pointé du doigt « une famine résultant du remplacement de l’opération humanitaire par des mercenaires qui utilisent la faim comme une arme », « une occupation militaire imminente de (la bande de) Gaza »
L’invasion terrestre se poursuit. Les attaques sur les hôpitaux aussi malgré des preuves accablantes fournies par l’agence Reuters démontrant que les attaques dur l’hôpital de Khan Younes le 25 aout étaient complètement injustifiées et ciblaient exprès la presse.
Samedi 27 , au matin, plus de 100 des patients de l’un des principaux hôpitaux l’Hôpital de campagne Jordanien, ont dû être évacués de force , ainsi que tout le personnel après avoir dû affronter de terribles et très lourds bombardements. Le weekend a été très meurtrier : l’armée occupante attaque les deux hôpitaux de Gaza avec des engins incendiaires et des voitures chargées d’explosifs. Les unités de cancérologie de l’hôpital Al-Helou, qui comprend aussi une unité de soins aux prématurés, a été attaqué.
L’offensive militaire israélienne en cours dans Gaza-Ville continue de submerger les professionnels de santé de l'enclave palestinienne ravagée par la guerre, avec quatre hôpitaux supplémentaires contraints de fermer leurs portes rien que ce mois-ci dans les gouvernorats de Gaza-Nord et de Gaza, a alerté vendredi l’Organisation mondiale de la Santé le 26 septembre .
Les hôpitaux de Gaza sont tous en train de s’effondrer.Les médecins ont faim, le matériel et les médicaments manquent . Les équipes passent les décombres au peigne fin pour tenter de retrouver des blessés et des personnes qui ont été tuées.L’agence Wafa Palestine fait état ce dimanche 28 septembre, du fait que les ambulances et les équipes de la défense civile ont été empêchées d’accéder aux sites bombardés dans la zone de Al-Nasr qui a été attaqué par un drone israélien .
Le ministre de la défense Israël Katz déclare que plus de 750,000 résidents ont fui Gaza City tandis qu’Israël détruit tout sur son passage, notamment les immeubles d’habitation de plus de 5 étages qu’ils appellent « les tours » . Il déploie des véhicules automatiques bourrés d’explosifs partout dans les rues . Le Hamas déclare ne pas avoir reçu, à l’aube du 28 septembre, le plan de cessez-le-feu de Trump, bien que celui-ci déclare avec optimisme que le « deal » est en train d’aboutir.
Francesca Albanese : « La seule chose légale que peut faire Israël dans les territoires palestiniens, c’est de dégager »
Dans les territoires occupés par l’entité sioniste, le journaliste Yaseer Jaradat, 27 ans, a été arrêté le 25 septembre dans la localité de Sa’ir près d’Hébron.Le professionnel qui travaille pour le Palestine Post, a été arrêté dans sa maison. L’armée a fait irruption chez lui . Le Centre de Protection des Journalistes explique : «Les forces d’occupation ont intensifié cette année leurs violations contre les journalistes palestiniens, le centre ayant documenté environ 82 cas comprenant des arrestations, des détentions et diverses formes d’harcèlement, principalement dans les villes et villages de la Cisjordanie. » Le centre appelle « les Nations Unies et le Conseil des droits de l’homme à intervenir d’urgence et à faire pression sur Israël pour mettre fin au terrorisme journalistique exercé et à fournir un environnement sûr et une protection réelle pour le travail des journalistes. » 49 d’entre eux sont détenus et affamés dans les geôles de l’occupant. Depuis le 7 octobre 2023, 55 autres ont été arrêtés, 22 sont en détention administrative sans inculpation et 192 cas d’arrestations arbitraires ont été recensés.
Cette semaine aux alentours du 24 septembre, un adolescent a été tué à Jénine : le temps est compté maintenant : la communauté internationale doit acter et sanctionner l’expansionnisme israélien qui vise à détruire et anéantir complètement le peuple palestinien .
Le 26 septembre, Des colons, par douzaines et armés, ont assailli le village de Deir Jarir. Il ont volé du bétail et frappé les éleveurs, dont un berger de 81 ans . La police n’a jamais enquêté sur les exactions répétées dans ce village allant jusqu’à dire que tout cela est exagéré , malgré les
photos ( prises par Alec Levac) des carcasses de brebis tuées. Ce weekend, dans la localité de Mikhmas, au nord-est de Jérusalem occupée, des colons ont coupé l’électricité et bloqué les accès. Autour de Ramallah , ce dimanche matin, les autorités ont signalé à Wafa que les soldats avaient bloqué l’unique accès encore ouvert du village d’Al -Mughayyir. Ce village est encerclé par des colonies illégales selon le droit international. De plus, 80 % des enseignants et autres professionnels qui travaillent dans le village n’y habitent pas mais ne peuvent plus y entrer pour assurer les cours aux écoliers.a Jéricho, un enfant de 12 ans a été renversé cette nuit par un véhicule blindé de l’occupation.
Dans la nuit du 28 au 29 septembre, c’est la veille d’Abou Dis, à l’est de Jérusalem qui a été prise d’assaut par l’armée occupante, ainsi que la ville de Tuq, près de Ramallah. L’ armée a patrouillé et commis des raids, mais a aussi assailli des maisons et entrepris des fouilles dans celles-ci,en pleine nuit.Les forces occupantes ont aussi pris d’assaut de maisons à Naplouse et ont empêché les équipes médicales et les journalistes d’accéder au lieu attaqué.
A Al Ram,ville située à 8 km du centre de Jérusalem et étranglée par la politique d’Apartheid, le mur étrangle l’économie et le tissu social. Des militaires ont pris d’assaut un restaurant dans ce ghetto entouré de colonies.
De même, un avant-poste a été installé cette nuit, dans les collines peuplées d’oliviers à l’ouest de Deir Istiya : les colons ont installé des tentes sur une surface de 44 hectares . Cette installation illégale fait partie d’un plan plus large d’annexion coloniale de la zone , ce qui pose un grave danger pour les agriculteurs en ce début de saison de cueillette des olives. De même, les éleveurs sont en danger,avec leur bétail.
Ce matin, le feu de l’armée occupante avait déjà tué 77 personnes de plus à Gaza
- Le nombre de personnes tuées par l’armée coloniale dépasse les 66 000
- Le journaliste Mohammed al-Daya a été tué dans sa tente à Deir Al-Balah