Un thème récurrent, parfois s'estompant pour revenir avec d'autant plus de force .
Une répétition où existe sans fin un tournant se nourrissant de son fiel.
Un faux problème qui transpire dans ces longues journées d'été.
Le fond d'un puit, le coeur d'une tornade est il immobile ?
Le silence profond jalonnant une mélodie un peu désuète.
Le vent du sud facétieux comme le rire d'un tout petit.
La fuite comme éthique, le désir en bandoulière.
Ne pas se laisser briser, ne pas se laisser enterrer vivante
Vivre avec application d'autant que l'existence en tant que telle est une action subversive, une création de tous les instants.
S'orner plutôt que s'armer.
S'accorder, quant bien même le chant du monde serait poussière.
Volonté et désir se mélant dans le contact avec l' indéchiffrable intérieur de nos êtres.
Point de sanctuaire, juste un filet jaillissant dans nos mains sales aux ongles noircis.
Dans nos rêves l'esprit prend des chemins de traverse.
Dans les rêves l'esprit se détache pour ne garder qu'un frêle souvenir
Aliéné oui mais à quoi?
Faire des choix, supprimer certains possibles, aliéné oui mais pourquoi ?