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Billet de blog 1 avril 2017

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FILLON : Une campagne cacophonique

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

 Deux de mes amis du très sélectif club des Golanis me sigalent leur désaccord relatif  à la formule « Emmanuel Hollande » émise hier par Fillon. Une pirouette verbale que j’estime pour ma part n'être pas à la hauteur des réparties souhaitables d’un candidat - tout au moins de Droite - à la Présidentielle.

La banalité de l'intrication ne les dérangerait pas, d’autant qu’il y a selon eux « du vrai dans cette affaire ».

Ah, ça ! Pour y avoir du vrai dans la complicité, disons plutôt la stratégie de parrainage du Caton de 83 et de la faucille d'or, jetée en 2012 par la Finance internationale dans le ciel politique français, ce n’est rien de le dire.

Cela relève même du truisme, et justement mon opinion est que le truisme étant par essence inutile, il ridiculise souvent celui qui le profère.

Mais c’est alors que le POINT nous apprend en sus que cet échange nominal, que je considère donc être malheureux, est censé donner le La d’un concert numérique à démarrer la semaine prochaine sur les réseaux sociaux, et voué à déstabiliser sa cible, en l’occurrence le dénommé Macron.

 Or, la partition, que j’aurais préférée voir minorée par l'élégance d’un bémol, tout excès étant inefficace, prévoirait au contraire le matraquage d’une foison de dièses du genre  #macrongirouette, #macronlhéritier ou #macronitude ... vous voyez le genre... ce qui sincèrement me navre.

 Il me semble retrouver ici le vieux Le Pen, ou sa fille, ressassant leur "UMPS" érodé devant un parterre de gâteux et de crânes rasés, et autres « éléments de langage » concoctés par les officines ad ‘hoc.

Avec sa raie de premier communiant bien sage des années 20, je dois convenir que mon candidat a le sérieux d'un métronome pour battre les mesures d’une réforme nécessaire au pays, mais qu'il n’est certainement pas un grand chef d’orchestre.

 Comme Finkielkraut je suis sidéré par le spectacle désolant de cette campagne, et par la façon avec laquelle la Droite la mène...

NB : J’étais à tort élogieux l’autre jour à l'égard à Stefanini, ex-directeur de campagne du champion LR, car il fut vraisemblablement l’instigateur  des propos liminaires de cette campagne, parmi lesquels on se souvient d’une référence téméraire à De Gaulle et à une moralité impérative pour gouverner... !

La catastrophe a commencé là.

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