Marius le Négavesque (avatar)

Marius le Négavesque

dentiste retraité

Abonné·e de Mediapart

899 Billets

0 Édition

Billet de blog 1 août 2017

Marius le Négavesque (avatar)

Marius le Négavesque

dentiste retraité

Abonné·e de Mediapart

Si Huertas déconne lui aussi, où va-t-on !...

Pour une éventuelle intervention passer par les messages SVP. Je publierai. Merci

Marius le Négavesque (avatar)

Marius le Négavesque

dentiste retraité

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

C’est en effet "une chose étrange à la fin que ce monde", et l’idée qu’un jour mes filles elles-mêmes n’y seront plus m’en inspire un détachement surprenant. Je dirais presque une désinvolture que mes angoisses eschatologiques ne parviennent plus à syncoper.

Il est en revanche paradoxal que de temps à autre un fait mineur de l’existence dépose nonobstant une ride fugitive sur le cours désabusé et abstractif de cette péroraison : Les trilles d'un passereau qui vient à l’instant d'interrompre son vol sur la branche d’un olivier tricentenaire, voisin de ma fenêtre, ou le spectacle immobile de ce liseron d’une exquise beauté "qui bleuit la prunelle", dégringolant une haie vive à l'autre bout du jardin.

Et il y a eu, hier, cet impair d’un journaliste que je lis régulièrement sur le site de MDPart, Hubert Huertas, lequel a distrait ma soirée de son incongruité.

Ce bonhomme dont j’apprécie le style et le procédé discursif dans des billets souvent contradictoires de mes options politiques mais bien menés, avec pertinence, car j’ai conscience de ne pas être unique gardien de la Vérité, n’avait manifestement pas lu mon commentaire sous son dernier « post » (tps://www.mediapart.fr/journal/france/290717/impots-cotisations-les-betises-de-la-liberation).

Il y a néanmoins répondu en des termes qui m’ont surpris, choqué quelques secondes, puis fait sourire comme quoi l’intelligence n’interdit pas le dérapage.

Voici notre « échange » dans sa brièveté :

Moi : Si on est raisonnable et non figé dans un dogmatisme étroit et donc stupide, on conçoit que tout est question de mesure.

Bossant beaucoup dans un métier rémunérateur il est vrai, mais quand on est un "bon" sinon on végète, c'est la regle du "libéral", j'ai connu les tranches à 60% : c'est démotivant et usurier. Aujourd'hui retraité, je suis toujours astreint à l'ISF, qui est un impôt sur un capital qui a été déjà fortement imposé : c'est scandaleux

d'autant que beaucoup  d'argent de l'Etat va a des étrangers qui jouissent de notre sécu, et de tas d'autres avantages normalement dévolus à la communauté nationale, et en abusent, or là je ne suis pas d'accord d'assumer tout le malheur du monde.

Resultat des courses : le "black" qui est une économie parallèle délétère. Certains confrères ont été en conditions d'en "profiter" et n'ont donc pas hésité un seconde. C'est la réalité du ras le bol fiscal. Cela n'est pas admissible sur ce site mais C'EST.

Sa réponse : Je suis sans doute suis-je dogmatique, étroit, et stupide, mais je gagne très correctement ma vie au bout d'une vie professionnelle correctement remplie, et paie de ce fait beaucoup d'impôts. Le jour où je m'en plaindrai je vivrai avec le Smic, pour voir si c'est plus enviable. Afin d'apaiser votre démotivation, je vous invite à goûter à ce délice. J'adresse le même conseil à la foule des persécutés fiscaux dont le bateau est amarré sur le port de Saint-Tropez ou d'ailleurs. La vie est si cruelle pour eux et leur famille...

Très cordialement

HH

Re-moi et basta : Il est un peu dommage que vous soyez senti visé, ce qui n'était nullement mon propos. Je ne contestais pas la pertinence de votre billet, mais si vous m'aviez lu il s'agissait seulement de rappeler le matraquage fiscal caractéristique de la France. Mon accusation de dogmatisme étriqué pointait la majorité des commentateurs pour lesquels il n'y a aucune limite à faire payer les "riches". 

Il est tout aussi dommage que je doive attirer votre attention sur une réplique caricaturale et manichéenne, indigne d'un homme de votre qualité intellectuelle, que je lis régulièrement pour cette raison sur ce site*. (bien que nous soyons de bords politiques opposés)

Je ne perds même pas de temps à vous expliciter ce reproche et vous suggère seulement de vous relire et de prendre conscience de votre faux-pas.

Je n'ai pas geint d'avoir payé des impôts ce qui est une juste participation à la collectivité nationale, et plus que d'autres car je gagnais mieux ma vie, mais j'ai évoqué un sens de la mesure. Lequel semble vous échapper en la circonstance.

Pour l'anecdote et faire court  je ne suis pas fils d'un millionnaire amarré à St Tropez mais d'un charpentier dunkerquois qui a... évolué, et j'ai fait mes études logé en cité U et nourri en restaus U, ; j'étais par ailleurs "pion" dans un bahut technique : je connais la surveillance des comptes mensuels, et la valeur des sous.

Vraiment déçu

Henry Castelain; Antibes

*et que je continuerai à lire car je ne suis pas obtus.

PS: ma femme qui gérait l'intendance avec la comptable me corrige : nous sommes restés des années dans la tranche Max de 56% et non 60. L'honneur est sauf. J'ignore totalement la correspondance en bénéfice annuel.

  L’oiseau " cruel qui toute la nuit me tint au point aigu du délice d’entendre sa voix qu’agace une fureur si tendre " (je crois que l’allitération est de Mallarmé, ou bien de Valéry ?) réussit mieux dans son petit rôle distractif.

L’un fait dans le ramage, l’autre dans le... dommage. Et déçoit.

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

L’auteur n’a pas autorisé les commentaires sur ce billet