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Pour celui-là que les accords de la Marseillaise et leur écho porté sous les préaux scolaires irritent au degré de l'anaphore, et parmi une série d’autres jérémiades, l’Education Nationale ferait en quelque sorte la part belle aux « enfants de riches qui réussiraient mieux que les enfants des pauvres ». Je vais au plus court mais c’est ça.
Tant et si bien qu’un brin de subjectivité du lecteur, à l'énoncé de cette guirlande hyménéenne*, lui permette de suspecter une toxicité intellectuelle du chant patriotique. Démarche qui ne rebutera certainement pas nombre de nos charmants collègues du « Club de Mediapart ». Dont l’auteur du billet bien sûr...
Il n’effleure pas une seconde l’internaute Girard que d’autres facteurs que le souci de rassembler dans la fierté patriotique, et d’unifier les petits Français dès leur plus jeune âge par la sacralisation de symboles nationaux, dont l’Histoire, soient en cause dans ce constat différentiel.
Girard fait par exemple litière de retards ou absences dès la Maternelle pour préséance religieuse, prouvant la désinvolture de certaine communauté à l’encontre de l’enseignement séculier des « Infidèles »... litière des efforts instructifs des « maîtres » et « maîtresses », de leur vigilance individuelle visant au contraire à porter l’enfant « pauvre » car démuni de confort matériel et souvent de soutien intellectuel domestique... litière en cas non négligeables d’un héritage génétique médiocre attesté par la stagnation sociale des parents, que cela plaise ou non aux utopistes, aux sophistes, aux coupeurs de têtes-qui-dépassent, aux égalisateurs.
Car la société des hommes ne sera jamais égalitaire. C’est en outre dans la nature de l’Être de dominer quand il le peut. Raison aux parents qui en ont les moyens, matériels et intellectuels, de les utiliser pour faciliter l’accès de leur progéniture aux rouages sociaux supérieurs. C’est un fait.
Mais laisser accroire l’inefficacité de symboles nationaux identificateurs, de signes et appareils "collectifs" qui sont pourtant à l'évidence le propre de l’homme social, puisque vous avez de vieux cons fétichistes de 70 piges capables de revêtir le « maillot » de leur équipe de rugby préférée avant d’assister à un match important devant leur écran de télé (!); tenter de faire entériner leur supplantation d’un enseignement civique ainsi que celui du principe de partage et de communion sociale au sein de l’École de la République", alors que ces femmes et ces hommes responsables que sont les "instits", souvent dignes héritiers de "La Gloire de mon père", ne se font certainement pas défaut d’en dispenser par ailleurs et principalement les effets : cette assertion est mensongère et ridicule d’inexactitude. Et surtout injurieuse pour un corps d’État dont je vilipende à loisir l'inclination gauchiste de sa base, mais sans m’adonner pour autant à des propos injustes qui participent d'une hystérie doctrinaire.
*au sens d'un mariage de l'individu et de la nation, ce qui le fait "citoyen".