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http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20150527.OBS9637/quand-hollande-se-pantheonise.ht
Je ne suis pas souvent d’accord avec Serge Raffy, mais là, son papier sur la panthéonisation me semble très bien vu.
Juste un bémol ou plutôt un dièse pour la forme : Il parle de « masquer un début de mandat erratique ». Mazette ! Qué début ?!... Cela fait trois ans pile (Sur 5 je le rappelle. A moins que Pépère ne nous prépare un coup d’État. Sait-on jamais...) trois ans qu’on se farcit ce scootériste ithyphallique et diplômé de Maîtrise de Ballets chez Studebaker* - un pas en avant, deux pas en arrière -, trois ans de régime socialiste et rien de neuf n'apparait sous le soleil..
Trois ans que ses ministres successifs pondent et imposent à tire larigot des lois... qui ne sont pas appliquées, avec comme résultat pratique que le chômdu a encore grimpé de 0,7% ce mois ci, quand nos associés européens eux se sortent d'affaire ou même pour certains prospèrent : Il serait donc temps que le « début » cède la place à autre chose... Enfin, juste pour dire.
Mais à part ça, Raffy soulève l’évidente contradiction entre une personnalisation, voire une « icônisation » (en parler moderne) de l’Histoire au travers de cette cérémonie éminemment cultuelle qu’est un transfert au Panthéon, et la désindividualisation de cette « matière », manigancée par Belkacem et consorts terranoveux via une réforme de l’enseignement collégien qui pue sa déstabilisation nationale.
On se demande d’ailleurs quand quelqu’un sera d’accord avec quelqu’un dans ce régime de pétaudière, et quand ce qui est dit aujourd’hui ne sera pas réfuté le lendemain ?
Si, il y en a un qui tient la route dans tout ça, c’est Le Drian. Avec les autres, c’est le bordel.
* Bon, j’explique le coup de la Studebaker. Les Pieds-Noirs, qui sont bes-sif tous vieux maintenant, se souviendront de cette comédie théâtrale qui s’intitulait La Famille Hernandez. Elle fit les tréteaux durant quelques saisons. Il y eut même un film. Ça parlait bien sûr pied-noir et ça évoquait avec une parfaite justesse de ton de petites scènes de la vie des gens de « là-bas ». Eh bien, au cours de la pièce, je ne sais plus trop qui d’entre les personnages (Robert Castel, Lucette Sahuquet, Marthe Villalonga...) raconte "qu'y en a un", sans doute un "marqu' mal", qui s’est enrichi et s’est acheté une Studebaker - une "studpaschère" dixit - une bagnole "que l’arrière il ressemble tellement à l’avant que quand elle arrive on croirait qu’elle s’en va ». Et de fait, la politique de Hollande c’est ça : Comme la Studebaker. Quand il dit un truc, il faut penser le contraire.
Ou alors est-ce une sorte de gigue au sens marin. Ballotée par les flots...