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« La ministre [Christiane Taubira] a la volonté d'agir et de s'emparer du sujet », a assuré à l'AFP le porte-parole adjoint du ministère, précisant qu'« un plan d'action a été décidé ».
C’est tout ce que je voulais savoir : Elle va donc prendre le problème "à bras le corps", et on va voir ce qu’on va voir !... Mais jusque là, en revanche, elle ne voulait rien voir. Ou elle n'avait sans doute tout simplement rien vu... Et on verra pourquoi.
C'est comme ça.
Oui parce qu’il aurait été déplacé de m’en prendre à ‘Tibarique, comme la surnomme Bobonne en créole réunionnais, si elle était intervenue spontanément et immédiatement dès son installation au ministère de la Justice, dans le but honorable de mettre fin à une gigantesque fraude au code du Travail. Et alors que cet état de fait datait paraît-il de la gérance Perben. Je ne peux pas encadrer cette femme vindicative, suffisante et surtout nimbée de nébulosités antifrançaises peu contestables, mais quand même...
Il eut d’ailleurs été étonnant qu’il en procédât de sa diligence, voire surtout de sa connaissance du problème, attendu certains échos tenaces sur sa réputation : On la dit en effet utiliser son inexpugnable bastion de la rue de Valois pour y moduler ses intonations tribunitiennes, y apprendre par cœur et à haute voix toute la poésie d’Aimé Césaire et y répéter des martingales qui, selon Me Bilger, expert en Parole, commencent à montrer la trame. Ce, sans se soucier aucunement de ce qui devrait l’occuper au premier chef : sa charge de Garde des Sceaux.
On en est je crois au troisième « Dircab » qui, excédé, jette le tablier. C’est dire.
Cela n'est pas tout à fait vrai, car on ne prête qu'aux riches et on exagère : Elle fait beaucoup pour émanciper les taulards et protéger les repris de justice. Il faut au moins lui reconnaître ça.
Mais revenons à ce qui m'amène : Ainsi, après l’affaire Cambadélis, dite des ouvriers roumains, loués à vil-prix et venus expressément monter l’Université d’été de la Rochelle (La société ne payant pas de charges en France), voici un nouvel événement, et de taille celui-là, concernant la bagatelle de 40 mille travailleurs au noir au seul service du Ministère de la Justice, qui met à mal le noble souvenir d’une prise de pouvoir en 2012.En effet, durant toute une année, toute la ménagerie socialo-tisanière d’alors ne cessa jour après jour de vitupérer les turpitudes de la Droite, bien décidée sous l’égide d’un Moi-Président, une main sur le cœur et l'autre dans le slip de ces dames, à nettoyer la politique française des miasmes abandonnés par l’horrible Sarkozy et ses séides.
Ce devait être une tornade blanche. On voit que le doux zéphyr du pantouflage politicien a perduré au delà des mots grandiloquents et d'actions de grâce vivement conseillées à la France pour le bonheur d’être à nouveau gérée par un gouvernement de gauche.
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