Un copain qui accorde trop d’importance à mon blog, très peu lu, m’a demandé hier d’en remettre une couche sur Taubira qu’il me sait détester. C’est au sujet des actuels mouvements populaires en Guyane, département dont la politicienne agressive et logorrhéique est originaire.
J’ai eu beau aller farfouiller sur la Toile, je n’ai rien eu à me coller sous la dent concernant ce piment. Sinon cette adresse-net résumant ses considérations, dont on ne pourra pas dire qu’elles l’auront beaucoup mouillée dans le Maroni ou l’Oyapock...
http://www.leparisien.fr/flash-actualite-economie/taubira-appelle-au-dialogue-en-guyane-taubira-appelle-au-dialogue-28-03-2017-6802212.php
L’intéressée était hier, en revanche, toute au tractage pour Hamon sur un marché parisien, et je n’ai aucun renseignement sur la cause occulte de cette distanciation surprenante... et de ce silence prodigieux concernant son pays. Car il participe manifestement du prodige de la part d'un incoercible moulin à paroles, aggravé d’une voix de crécelle.
C’est simple, j’exècre cette femme méchante tout en me désolant des propos dégueulasses dont elle a été victime il y a quelques mois, lors de manifestations d’abrutis de la pire espèce.
Une observation personnelle sur cette lointaine mais immense partie de notre nation, que je ne connais pas, et dont j'ignore donc les nécessités et la justesse probable de ses requêtes : Les « gens », comme dirait Mélenchon, y pratiquent un français plaisant, et leur revendication apparemment tenace d’être Français est enthousiasmante quand on la compare - je sais que je vais déplaire ici - aux postures dédaigneuses de perpétuels grincheux d’autres territoires ultra-marins, qui devraient pourtant se louer de vivre sous une administration providentielle.
... Dont la Guadeloupe, où il y a une quarantaine d’années déjà (ou pas loin : Bobonne était enceinte du Mulet), j’avais lu sur un transformateur qui faisait face à notre hôtel (Le Méridien de St François) ce graffiti écrit en gros à la chaux : NOUS PAS FWANZE...
Je ne vous dis pas ce que j’étais allé, de la même taille, répondre à ce signe affectif, utilisant un morceau d’agave : Ce billet sauterait sur le champ.