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De son côté le parquet a affirmé à l'AFP que "rien ne démontre pour l'instant que l'un des jeunes ait été visé".
"Il est beaucoup trop tôt pour dire s'il s'agit d'un règlement de comptes, s'il s'agit d'une balle perdue", a déclaré le porte-parole du ministère de l'Intérieur Pierre-Henry Brandet sur BFM.
Que d’un clic vengeur le prédacteur (ou la prédactrice) ait viré mon billet pourtant très objectif sur le meurtre de Trappes, soit, je me suis habitué aux oukases médiapartiens, et à ce que mon indocilité entraine ces fréquents gestes d'humeur.
Au rebours, comme oncques ne suis-je destinataire de leur plus succinte justification, force est de me livrer à une interprétation personnelle.
Et donc, que j’eusse fait état de titres médiatiques immédiats, savoir que ce meurtre avait tous les aspects d’un règlement de compte, m'incite à croire que ce délit de suivisme ait été la cause de mon éviction : le Maire de la ville (30 mille habitants) ayant lui-même déclaré hier que le jeune Moussa était un enfant « adorable », confirmé par les gens qui le connaissaient, dont ses enseignants qui se félicitaient de son comportement scolaire... Il est évident que cette unanimité suscite un intérêt circonspect.
Mais il demeure certains propos officiels comme ceux ci-dessus, équivoques à la plus simple analyse sémantique, qui « interpellent » (c’est le mot en vogue). Ils témoignent en effet d’un souci empressé de nos autorités de se prémunir contre toute accusation éventuelle d'altérer un Vivre-ensemble fantasmagorique, cet expédient ténu, je dirai même ce sophisme dérisoire, cette mystification jetée, tel un cache-misère, sur une société en incontestable déliquescence.