Le problème c'est que c'est à ça que nous sommes aujourd'hui confrontés...
Et ce sera donc sans merci.
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J’ai bien rigolé ce soir à C dans l’Air, avec le jeune Nicolas Bouzou : Il a l’impétuosité et l'honnêteté de son âge mais aussi et surtout une vivacité d’esprit hors du commun. Autant le vieux Frémot marmonnait comme d’hab’, sans conviction, ses plates gauchitudes, autant lui a entonné une fois de plus le pragmatisme le plus sonore sans le moindre complexe, déclarant ce que tout le monde sait : Que si l’on veut réduire le chômage il faut rendre aux patrons la facilité de débaucher. Simplissime.
Eh ! C’est certain, voilà une mesure nécessaire, mais qu’aucun politicien français n’ose suggérer. Manolo en a aujourd’hui même confirmé le (for)fait : Il a annoncé qu’il ne touchera pas aux droits des salariés alors qu’il vient d’apprendre que la politique de son gouvernement a causé la perte supplémentaire de 25000 postes en un mois !... Charlatan.
Pendant que de son côté le comique de l’Elysée, feignant la détermination de ses petits poings serrés, osait tout récemment le terme « d’exigence d’emploi » !... C’est dire l’effronterie de nos dirigeants. Je crois même qu’on a atteint l’acmé du ridicule et de l'indécence démagogique avec une autre déclaration récente du scootériste, laquelle a fait se pincer les chefs d’Etats européens incrédules : Les chiffres économiques de nos voisins prouvent en effet qu’ayant accompli ce qu'il fallait politiquement faire, ils se remettent actuellement des séquelles de la crise de 2008 et s'autorisent donc un optimisme raisonnable, or Pépère impavide vient, à contre-temps et comme si de rien n’était, de les inviter officiellement à se liguer contre le chômage. Façon typiquement socialiste de se défausser de ses erreurs sur autrui, et qui rappelle la litanie des accusations antisarkoziennes du début de mandat, en 2012/2013.
Pour la route, ces images d’avant-hier aux infos, de TF1 je suppose : Un entrepreneur français, encore jeune, qui fait apparemment dans le papier ou le tissu mâchés et qui présentait avec fierté un carnet de commandes internationales fourni, s’est immédiatement rétracté comme une huître dès que le journaliste qui l’interrogeait lui a posé la question de savoir s’il allait par conséquent engager du personnel supplémentaire : Que nenni !... Et de s’expliquer sur l’absurdité des lois françaises en matière d’emploi et de débauchage de salariés, des règles totalement tournées contre l’employeur, avec pour symptôme « pathognomonique » que les ¾ des affaires portées aux Prud’hommes se concluent en faveur du salarié. CQFD.
Et pour bien cadrer le psychodrame, la même séance vidéo nous montrait ensuite un « responsable » syndical de l’usine (CGT je crois)(ou encore plus édifiant : SUD !?) gravissant avec l’énergie qu’on imagine l’escalier qui mène au local réservé par le "patron" aux ébats et débats de ces messieurs les « partenaires sociaux» des différentes centrales représentées dans sa boutique. Le "mains blanches" - comme mon digne Père surnommait avec mépris les "meneurs" syndicaux - d’affaler son tas de graisse dans un fauteuil (Probable catogan d’usage si je me souviens bien ?) et, tout frémissant de son double menton, de se lancer dans les gémissements habituels de ce genre d’individus.
J’ai zappé. Petit-fils, et fils (dans son enfance et sa jeunesse) d’ouvriers du Nord, de cette époque où le titre d’ouvrier se méritait, ça me fait trop mal à la France que de voir et d’écouter ces fossoyeurs de la nation.