--0--
Dans le genre « running gags », puisque c'est son mot, le dénommé François Lamy, sinistre pasquin, nous en ressort un pas piqué des hannetons et rodé sur les angles : "les investisseurs étrangers considèrent que la productivité des Français est l'une des meilleures".
Pressentant l’intox dans ce discours archi-rebattu, et pour en avoir le cœur net, j'en avais précédemment éprouvé l’arrogance cocoriquienne auprès de diverses relations étrangères... que j’avais pour le coup et chaque fois bien fait rigoler : Il m’avait été en effet invariablement répondu, et encore poliment parce que je suis un gars poli, que la plaisanterie d'une productivité supérieure du salarié français doit être réservée à usage "interne" et à des commensalités strictement franco-françaises, sous peine de se ridiculiser en société cosmopolite.
C’est un fantasme de syndicaliste. Qu'il est préférable de ranger discrètement au rayon de nos habituelles illusions.
Les 35Heures. Il se dit à cet égard et à satiété que le principe en est contourné depuis des lustres et que c’est pour cela que Sarko n’a pas perdu de temps à évacuer cette ineptie dont nous avons le monopole. Oui mais si elles ne sont plus appliquées et ne servent donc plus à rien, soyons logique: Il faut les virer, et que là encore on n’en parle plus !
Car en bref et pour tout dire : le Français ne travaille pas assez. Et il faut le lui dire. Et le lui répéter car il est dur de la feuille. Du moins ne veut-il entendre que ce qui convient à sa paresse.
Je n’ai pas lu tout l’article du POINT sur le livre de Woerth mais la porte-parole du PS, Corinne Narrassiguin (Un si joli nom, si mal porté !) peut aller se rhabiller, de prétendre les solutions proposées par l’ancien ministre être « inadaptées et dépassées » : Ce sont au contraire les socialistes et le gouvernement qui ont complètement perdu les pédales, et qui sont « hors-sol », comme diraient le petit Ménard ou son clone Zemmour.
Pépère et sa clique nous en donnent un témoignage quotidien, car chaque jour nous amène son lot de déceptions économiques et de délabrement national. Nous subissons actuellement les prodigieuses conséquences d’une incurie exécutive sans précédent.
Toute l’Europe se relève et nous nous écroulons. Ce qui tient sans conteste du prodige, je le répète.