La parade des bouffons

Je n’ai pas beaucoup de temps à consacrer à ces simagrées gauchistes car il fait beau chez nous, le vent est tombé et il y a bien d'autres choses à faire que de leur faire écho.

Toutefois deux mots : Mélenchon-l’intello, braillard notoire mais discret cumulateur de bénéfices républicains, carriériste circonspect sous les prurits d’un révolutionnaire de salon, suivi de sa clique de benêts aux poings tendus, remue l’air parisien et postillonne à qui mieux-mieux des phrases communardes.

Cela tient du plus haut comique. C’est Molière de la rue Saint-Honoré, allé jouer Poquelin à Pézenas. Ou l’inverse.

Le voici aujourd’hui qui refuse Versailles-la française après avoir conquis Marseille, ville apatride. Ivre d’une inespérée séance au Parlement, Mônsieur et un autre de ces imposteurs dont la gauche est si riche, du nom de Ruffin, lequel grincheux a gagné en un film ce qui m’a demandé quarante ans de travail, la « Méluche » donc, capitaine courageux et son routier smicard, tous deux jurés dans l’irrespect des formes, protestent en bras de chemise à la tribune. Et du « Peuple », dont lui tout au moins ne connaît que le nom, venu de son Maroc natal, prétendent porter les hautaines et insoumises misères.

Voilà des Conquérants qui nous promettent des lendemains épiques. Et de bien franches rigolades.